lundi 16 décembre 2019

Ca va (un tout petit petit peu) mieux

Dans notre région, lorsqu'une personne est malade, si on la voit ou si on voit l'un(e) de ses proches, l'une des premières questions que l'on posera sera de savoir si cela va mieux, ce qui se dit "I ce daama?" en monkolé.

A cette question il y a une réponse attendue qui est de répondre par l'affirmative ("
I ce daama? Oo, í ce daama." c'est-à-dire "Est-ce que ça va mieux? Oui ça va mieux")

Mon expérience des mois derniers est que parfois l'amélioration de l'état de santé est très très lente ou même inexistante (lire ici). Que faire alors quand on nous demande si cela va mieux.

La première solution est de modifier un peu la réponse et de dire que cela va un petit peu mieux. On dira alors "
I ce daama keeke".
Cependant parfois ça ne va pas du tout et alors il faut prendre le risque de ne pas répondre par l'affirmative mais on sent alors que ce n'est pas vraiment ce qui était attendu.

lundi 2 décembre 2019

Du travail des fourmis

Un verset du livre de Proverbes dit, "Va vers la fourmi, paresseux! Observe son comportement et deviens sage " (Proverbes 6:9).

J'ai repensé à ce verset en voyant les chemins que des fourmis ont tracés dans notre concession. Je devrais plutôt parler d'autoroute étant donné la taille des fourmis par rapport au travail qu'elles ont fait.
J'avais fait des photos il y a quelques semaines et depuis la largeur de la route s'est encore accrue.



Je ne sais pas jusqu'où va cette trace mais je sais que chaque nuit des milliers de fourmis vont et viennent le long de cette voie en respectant le sens de circulation. J'ai déjà observé une telle scène il y a quelques années et c'était impressionnant à voir.



Alors que retirer de ces observations? D'abord que l'unité et la solidarité d'un groupe permettent des résultats notables ou visibles mais aussi que de tels résultats exigent aussi que le groupe persévère.