Dans le courant du mois de janvier, et alors que nous commencions les préparatifs de notre départ, nous avions commencé à suivre les informations et les progrès de l'épidémie provoquée par le coronavirus.
On a donc vu l'épidémie se rapprocher de l'Europe où nous devions revenir.
Le rangement de nos affaires et la préparation de ce que l'on prévoyait de ramener en France se sont bien passées.
Nous avons eu aussi la possibilité de passer un peu de temps avec de chers amis.
Enfin, nous avons eu notre culte d'au-revoir avec les églises monkolées le 15 mars. C'était miraculeux que ce culte ait eu lieu car une semaine après, et jusqu'au 12 avril, les offices religieux sont interdits au Bénin.
Les implications de l'épidémie en Europe nous ont rattrapés deux jours avant que nous ne quittions notre maison après le culte d'au-revoir.
Notre organisation nous a conseillés, au vu de la situation sanitaire en France, de reculer notre départ. Ce n'était pas une décision facile à prendre surtout alors que l'on se réjouissait de retrouver nos familles. Cependant des amis nous ont encouragés à prendre cette décision (et la compagnie aérienne avec laquelle nous devions voyager à grandement facilité la décision en arrêtant les vols vers la France).
Depuis la mi-mars nous sommes installés à Parakou.
Suivant les recommandations des autorités françaises et béninoises nous sommes en confinement pour une certaine durée.
Les enfants ont rapidement et courageusement repris l'école. J'espère que nous allons pouvoir rapidement avancer et bien finir l'année. Et à la différence des enfants en France ou en Angleterre ils peuvent sortir jouer dehors tous les jours car ils ont une grande concession pour eux!
Dans une certaine mesure on est toujours impatient de revenir auprès de nos familles mais dans le même temps très conscient que la meilleure chose à faire est d'attendre et de prier que la situation s'améliore en Europe et en Afrique.
dimanche 29 mars 2020
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