Mais rapidement, l'impression d'être un étranger (ou un outsider) revient.
Ce qui rend les choses inconfortables c'est qu' on aimerait être insider, être parfaitement intégré. Par conséquent quand on est renvoyé à son état d'outsider la chute est plus dure!
Exemple récent.
Un jour je suis avec des amis du village quand soudain le pasteur me dit que lui et les autres responsables de l'église vont aller visiter un homme qui est à l'hôpital.
Ma première réaction est une réaction de surprise car je ne savais pas qu'il était à l'hôpital. La seconde réaction est celle de savoir ce que veut dire la phrase prononcée par le pasteur.
Je la comprend très bien donc ce n'est pas un problème linguistique. Ce qui coince c'est le sens. Est-ce une information? Est-ce une proposition de les accompagner? Est-ce une demande de les accompagner?
Le temps d'essayer de mettre de l'ordre dans mes idées (oui je pense lentement) les voilà partis. Me voilà avec le retour du choc culturel!
Deux notes finales:
- Le même jour que l'expérience que je décris il y a eu des choses plus encourageantes notamment quand je salue une dame qui allait vers son champ et qu'elle me répond (en monkolé) 'salut Maaku' (Maaku c'est Marc en monkolé).
- Quelques jours après le pasteur m'a confirmé que c'était une invitation à venir dont il parlait mais qu'elle n'était pas obligatoire (donc pas d'impair).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire