Même si nous sommes absents du Bénin depuis quelques mois on continue à travailler en monkolé. Hilary supervise la traduction à distance et de mon côté j'ai du travail que je peux faire comme saisir les chants des chorales ou préparer un guide de lecture.
Récemment nous avons eu une discussion intéressante par rapport au monkolé.
Hilary remarquait qu'il avait fallu, dans le passé, se demander si on écrivait tous les i en monkolé. En effet les i disparaissent souvent à l'oral.
Elle donnait l'exemple suivant. On dit "Ǹ wa n bɔ ikɔ" (c'est-à-dire je suis en train d'aller au champ) mais cela se prononce [Ǹ wa n bɔ kɔ]. Dans ce cas on n'entend pas le "i" de ikɔ; il y a une liaison directe entre "bɔ" et "kɔ". La question avait été: faut-il écrire ce que l'on entend ou écrire les mots complets?
Au même moment je venais de saisir sur l'ordinateur les chants des chorales monkolés. Or je me suis rendu compte que ces chants avaient été écrits d'une façon qui se rapprochait de l'oral. Ainsi, dans beaucoup de chants on écrit "'laaɔ̃" au lieu de "Ilaaɔ̃" (c'est-à-dire Dieu).
Cela donne par exemple "Oo ǹ saabu 'laaɔ̃ do mii í ce nwa" sur l'aide de "Je louerai l'Eternel". Il semble donc que dans le passé on écrivait en tenant compte de la prononciation mais par contre on ne retrouve pas cela dans le Nouveau Testament en monkolé et .
dimanche 29 novembre 2015
samedi 7 novembre 2015
3 heures inconnues
Durant les deux dernières années, nous étions au Bénin et tous les matins je faisais l'école aux garçons. Eve restait avec la femme du pasteur et passait la matinée avec elle.
Dans une certaine mesure c'était assez facile de savoir ce qu'Eve faisait; soit la femme du pasteur nous le disait soit nous en trouvions les traces dans la maison.
Depuis le mois de septembre Eve a commencé l'école; elle est en petite section de maternelle. L'école lui plaît beaucoup et elle est très contente d'y aller tous les matins.
Par contre, on sait très très peu de choses sur ce qu'elle fait à l'école. Pendant quelques semaines j'ai eu l'impression qu'il y avait chaque jour trois heures de la vie de Eve dont on ne savait rien. Elle revenait souriante et contente de l'école mais on n'avait aucune idée de ce qui s'était passé dans la matinée.
Petit à petit on sait quelles questions poser pour essayer d'avoir des informations mais nous n'avons pas toujours les réponses.
On voit dans le couloir de l'école des preuves de ce qu'Eve et ses camarades font.
Dans une certaine mesure c'était assez facile de savoir ce qu'Eve faisait; soit la femme du pasteur nous le disait soit nous en trouvions les traces dans la maison.
Depuis le mois de septembre Eve a commencé l'école; elle est en petite section de maternelle. L'école lui plaît beaucoup et elle est très contente d'y aller tous les matins.
Par contre, on sait très très peu de choses sur ce qu'elle fait à l'école. Pendant quelques semaines j'ai eu l'impression qu'il y avait chaque jour trois heures de la vie de Eve dont on ne savait rien. Elle revenait souriante et contente de l'école mais on n'avait aucune idée de ce qui s'était passé dans la matinée.
Petit à petit on sait quelles questions poser pour essayer d'avoir des informations mais nous n'avons pas toujours les réponses.
On voit dans le couloir de l'école des preuves de ce qu'Eve et ses camarades font.
dimanche 1 novembre 2015
Couleurs d'automne
Nous sommes revenus d'une série de visites et de réunions dans le sud et le centre de la France. Tout s'est bien passé ce pour quoi je suis reconnaissant.
Une des choses que je retiens de ces voyages (même si elle est peut-être anecdotique) c'est la joie de voir les paysages et les feuillages d'automne.
Il y a quelques années (voir ici) j'avais dit que se promener dans des parcs était une des choses qui me manquait lorsque je vis en Afrique.
Ces deux dernières semaines m'ont montré que j'avais oublié combien les premières semaines d'automne sont belles lorsque les arbres prennent des couleurs dorées.
En effet, si les arbres perdent leurs feuilles là où nous sommes au Bénin, nous n'avons que rarement cette explosion de couleurs (même si on a la saison des flamboyants qui est très belle à voir).
Deux photos pour illustrer cela.
Une des choses que je retiens de ces voyages (même si elle est peut-être anecdotique) c'est la joie de voir les paysages et les feuillages d'automne.
Il y a quelques années (voir ici) j'avais dit que se promener dans des parcs était une des choses qui me manquait lorsque je vis en Afrique.
Ces deux dernières semaines m'ont montré que j'avais oublié combien les premières semaines d'automne sont belles lorsque les arbres prennent des couleurs dorées.
En effet, si les arbres perdent leurs feuilles là où nous sommes au Bénin, nous n'avons que rarement cette explosion de couleurs (même si on a la saison des flamboyants qui est très belle à voir).
Deux photos pour illustrer cela.
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