Même si nous sommes absents du Bénin depuis quelques mois on continue à travailler en monkolé. Hilary supervise la traduction à distance et de mon côté j'ai du travail que je peux faire comme saisir les chants des chorales ou préparer un guide de lecture.
Récemment nous avons eu une discussion intéressante par rapport au monkolé.
Hilary remarquait qu'il avait fallu, dans le passé, se demander si on écrivait tous les i en monkolé. En effet les i disparaissent souvent à l'oral.
Elle donnait l'exemple suivant. On dit "Ǹ wa n bɔ ikɔ" (c'est-à-dire je suis en train d'aller au champ) mais cela se prononce [Ǹ wa n bɔ kɔ]. Dans ce cas on n'entend pas le "i" de ikɔ; il y a une liaison directe entre "bɔ" et "kɔ". La question avait été: faut-il écrire ce que l'on entend ou écrire les mots complets?
Au même moment je venais de saisir sur l'ordinateur les chants des chorales monkolés. Or je me suis rendu compte que ces chants avaient été écrits d'une façon qui se rapprochait de l'oral. Ainsi, dans beaucoup de chants on écrit "'laaɔ̃" au lieu de "Ilaaɔ̃" (c'est-à-dire Dieu).
Cela donne par exemple "Oo ǹ saabu 'laaɔ̃ do mii í ce nwa" sur l'aide de "Je louerai l'Eternel". Il semble donc que dans le passé on écrivait en tenant compte de la prononciation mais par contre on ne retrouve pas cela dans le Nouveau Testament en monkolé et .
dimanche 29 novembre 2015
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