Une partie non négligeable de l'économie là où nous nous trouvons est informelle. C'est ce qui explique, en partie, le fait que l'on trouve partout des petites boutiques qui vendent beaucoup de choses différentes.
C'est tout particulièrement le cas le long des routes principales.
Récemment il semble que les autorités aient décidé de remettre de l'ordre dans l'organisation de l'espace urbain. Une première mesure se traduit par des opérations de déguerpissement.
Une telle opération a commencé à Kandi il y a quelques semaines. En quelques jours, tous les commerces qui se trouvaient le long des voies principales ont été priés de partir et ensuite les boutiques (plus ou moins solides) ont été détruites. La raison de ces destructions est que les boutiques étaient construites illégalement sur le domaine public.
Du coup le centre ville a l'air dévasté (et en plus beaucoup des boutiques que nous avions l'habitude d'utiliser ont disparu).
Il semble que ces opérations de déguerpissement provoquent des débats. Il est évident que des familles ont perdu toute source de revenus pour le moment (et ont peut-être perdu une partie de leur outil de travail).
D'autres, notamment ceux qui ont acheté des parcelles pour construire leurs boutiques, voient dans ces opérations le règlement d'une injustice mais aussi peut-être une occasion de voir le tri se faire dans la concurrence.
D'autres encore considèrent que les autorités devaient agir rapidement sinon les boutiques auraient été encore là pour des années.
En tous cas nous allons devoir essayer de retrouver certains magasins qui ont disparu pour le moment et qui sont peut-être en train de se réinstaller ailleurs.
mardi 21 mars 2017
mercredi 8 mars 2017
Anges gardiens?
Nous habitons assez près d'un grand parc naturel (mais jusqu'à présent nous n'en avons pas beaucoup profité pour aller observer des animaux).
Ce que nous avons découvert c'est que ce parc sert aussi de refuge à des braqueurs qui attaquent des véhicules pour voler de l'argent ou des objets précieux. La circulation routière entre chez nous et le nord du pays est dangereuse la nuit.
Récemment les autorités ont augmenté les patrouilles le long de la route et la route elle-même est bloquée la nuit pour éviter que les chauffeurs de taxi et les chauffeurs routiers ne soient exposés à des attaques.
Or il y a un barrage qui se trouve à quelques centaines de mètres de chez nous. On se dit donc que l'on est proche de la police ce qui est un point positif.
On s'est aussi rendu compte que l'on a des anges gardiens qui passent la nuit le long de notre propriété. En effet, les chauffeurs routiers qui ne peuvent pas circuler cherchent à passer la nuit près du barrage pour pouvoir repartir le plus vite possible le matin.
On a donc des files de camions qui nous protègent dans la nuit.
La contrepartie est que nos fins de nuit sont sonorisées par le bruit des moteurs qui redémarrent et attendent de pouvoir partir, par le bruit des klaxons des bus qui essaient de doubler les camions, par le bruit des klaxons des camions rapides qui veulent dépasser les camions lents, par les cris des chauffeurs etc.
En tous cas, à défaut de sommeil calme on a la sécurité.
La photo est celle d'une file de camions et de bus qui se préparent à partir le matin (j'ai augmenté la luminosité pour que l'on distingue un peu les véhicules).
Ce que nous avons découvert c'est que ce parc sert aussi de refuge à des braqueurs qui attaquent des véhicules pour voler de l'argent ou des objets précieux. La circulation routière entre chez nous et le nord du pays est dangereuse la nuit.
Récemment les autorités ont augmenté les patrouilles le long de la route et la route elle-même est bloquée la nuit pour éviter que les chauffeurs de taxi et les chauffeurs routiers ne soient exposés à des attaques.
Or il y a un barrage qui se trouve à quelques centaines de mètres de chez nous. On se dit donc que l'on est proche de la police ce qui est un point positif.
On s'est aussi rendu compte que l'on a des anges gardiens qui passent la nuit le long de notre propriété. En effet, les chauffeurs routiers qui ne peuvent pas circuler cherchent à passer la nuit près du barrage pour pouvoir repartir le plus vite possible le matin.
On a donc des files de camions qui nous protègent dans la nuit.
La contrepartie est que nos fins de nuit sont sonorisées par le bruit des moteurs qui redémarrent et attendent de pouvoir partir, par le bruit des klaxons des bus qui essaient de doubler les camions, par le bruit des klaxons des camions rapides qui veulent dépasser les camions lents, par les cris des chauffeurs etc.
En tous cas, à défaut de sommeil calme on a la sécurité.
La photo est celle d'une file de camions et de bus qui se préparent à partir le matin (j'ai augmenté la luminosité pour que l'on distingue un peu les véhicules).
jeudi 2 mars 2017
Problèmes de connexion
Pendant les années 2013-2014 je parvenais à mettre à jour régulièrement ce blog. J'avais même essayé de publier un post par semaine. Depuis le retour au Bénin je n'y suis pas parvenu à maintenir un tel rythme (loin s'en faut). A cela il y a plusieurs raisons mais une domine et est le sujet de ce post: les difficultés croissantes à accéder à internet.
Il y a un risque à écrire: "les difficultés croissantes à accéder à internet". En effet pour beaucoup cela peut signifier ne pas parvenir à télécharger un film; ne pas parvenir à regarder les dernières vidéos importantes sur YouTube en HD ...
Dans notre cas, "les difficultés croissantes à accéder à internet" signifient ne pas parvenir à envoyer un mail après cinq tentatives.
Lorsque nous sommes arrivés au Bénin en 2009 c'était difficile de se connecter. Petit à petit on a vu la situation et la connexion s'améliorer. En 2015 on arrivait à se débrouiller même à la maison et on savait que la 3G était à quelques kilomètres de chez nous (lire ici).
Si dans les premiers mois après notre retour les choses allaient (on devait quand même se déshabituer de la connexion en Europe), depuis deux ou trois mois c'est devenu difficile. C'est devenu difficile au point où déposer les évaluations scolaires des enfants est compliqué, leur faire faire des activités de soutien l'est encore plus ...
Les raisons de ces difficultés sont assez simples: de plus en plus de gens utilisent internet et les réseaux (notamment 2G - ceux que nous utilisons) ne sont plus la priorité.
Par contre, les améliorations ne risquent pas de venir avant longtemps (c'est mon pessimisme naturel qui parle).
Il y a un risque à écrire: "les difficultés croissantes à accéder à internet". En effet pour beaucoup cela peut signifier ne pas parvenir à télécharger un film; ne pas parvenir à regarder les dernières vidéos importantes sur YouTube en HD ...
Dans notre cas, "les difficultés croissantes à accéder à internet" signifient ne pas parvenir à envoyer un mail après cinq tentatives.
Lorsque nous sommes arrivés au Bénin en 2009 c'était difficile de se connecter. Petit à petit on a vu la situation et la connexion s'améliorer. En 2015 on arrivait à se débrouiller même à la maison et on savait que la 3G était à quelques kilomètres de chez nous (lire ici).
Si dans les premiers mois après notre retour les choses allaient (on devait quand même se déshabituer de la connexion en Europe), depuis deux ou trois mois c'est devenu difficile. C'est devenu difficile au point où déposer les évaluations scolaires des enfants est compliqué, leur faire faire des activités de soutien l'est encore plus ...
Les raisons de ces difficultés sont assez simples: de plus en plus de gens utilisent internet et les réseaux (notamment 2G - ceux que nous utilisons) ne sont plus la priorité.
Par contre, les améliorations ne risquent pas de venir avant longtemps (c'est mon pessimisme naturel qui parle).
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