Un petit luxe que l'on a découvert depuis que nous vivons au Bénin c'est la climatisation dans la voiture.
Lorsque nous avions acheté notre premier véhicule nous avions découvert qu'il avait la clim. Nous n'avions pas pensé à préciser cela lors de l'achat car on n'avait jamais eu de climatiseur dans la voiture en Europe.
A l'usage on s'est rapidement rendu compte que cela permettait des voyages plus faciles pour les enfants et les parents et que cela permettait d'être un peu moins fatigués en arrivant à destination.
Au début de ce mois, après avoir passé quelques jours à Cotonou nous sommes montés à Parakou. Etant donné que je ne pouvais pas conduire, et comme Hilary ne voulait pas faire tout le trajet au volant, nous avons demandé à un taxi que nous connaissons de venir nous chercher. Il l'a fait mais nous avait prévenu que le climatiseur de son mini-bus ne fonctionnait pas.
On s'est dit que l'on supporterait sachant que la saison n'est pas trop chaude et sachant que l'on retrouverait la clim dans notre voiture.
Sauf qu'on a très vite réalisé que le climatiseur de notre voiture était lui aussi en panne. Hilary et moi sommes donc allés déposer nos valises et avons voyagé vers le nord sans clim.
Fort heureusement un frigoriste a pu réparer cela et on a retrouver notre petit luxe.
Ce qui est amusant c'est que si on aime la clim dans la voiture on en est un peu moins fan dans les habitations.
Je me suis rappelé de cela quand nous étions à des réunions de la mission. Nous étions dans une salle climatisée et je trouvais qu'il faisait un peu trop frais à mon goût.
Et il semble que je n'étais pas le seul dans ce cas car une collègue est allée chercher une polaire en milieu de réunion.
jeudi 30 août 2018
lundi 20 août 2018
16 jours pour revenir à la maison
Nous avons quitté l'Europe le 2 août en fin d'après-midi et nous sommes arrivés à la maison le 18. Cela fait environ 16 jours mais dans cet intervalle de temps nous avons fait pas mal de choses.
Arrivés à Cotonou très tôt le matin nous étions quand même assez en forme pour déposer les demandes de visas des enfants.
Comme je ne pouvais pas conduire à cause de ma fracture et comme Hilary ne se sentait pas de conduire toute seule jusqu'à Parakou nous avions demandé à un chauffeur de taxi de venir nous chercher tout en nous donnant six jours de marge pour que les visas puissent être faits.
Nous avons donc pu, en plus de refaire les visas des enfants, faire des courses notamment les courses de rentrée. J'espère n'avoir rien oublier d'important en ce qui concerne les fournitures scolaires car si tout va bien nous ne devrions pas retourner à Cotonou d'ici une année.
Nous sommes ensuite montés à Parakou.
Les enfants y sont restés une semaine participant à un mini-camp avec beaucoup de leurs amis. Pendant la durée du camp ils étaient hébergés chez des amis.
Pendant ce temps Hilary et moi sommes allés réinstaller notre maison et vider les valises. C'était bien d'avoir du temps pour tout remettre en route et nous étions contents de voir que la maison et la propriété étaient en bon état.
Après cela nous sommes allés retrouver les enfants à Parakou où nous avions des réunions.
C'est à l'issue de ces réunions que nous avons repris en famille la route de la maison.
Et à présent les enfants ont fait leur rentrée!
Arrivés à Cotonou très tôt le matin nous étions quand même assez en forme pour déposer les demandes de visas des enfants.
Comme je ne pouvais pas conduire à cause de ma fracture et comme Hilary ne se sentait pas de conduire toute seule jusqu'à Parakou nous avions demandé à un chauffeur de taxi de venir nous chercher tout en nous donnant six jours de marge pour que les visas puissent être faits.
Nous avons donc pu, en plus de refaire les visas des enfants, faire des courses notamment les courses de rentrée. J'espère n'avoir rien oublier d'important en ce qui concerne les fournitures scolaires car si tout va bien nous ne devrions pas retourner à Cotonou d'ici une année.
Nous sommes ensuite montés à Parakou.
Les enfants y sont restés une semaine participant à un mini-camp avec beaucoup de leurs amis. Pendant la durée du camp ils étaient hébergés chez des amis.
Pendant ce temps Hilary et moi sommes allés réinstaller notre maison et vider les valises. C'était bien d'avoir du temps pour tout remettre en route et nous étions contents de voir que la maison et la propriété étaient en bon état.
Après cela nous sommes allés retrouver les enfants à Parakou où nous avions des réunions.
C'est à l'issue de ces réunions que nous avons repris en famille la route de la maison.
Et à présent les enfants ont fait leur rentrée!
vendredi 10 août 2018
Ceci n'est pas un sachet Talon
Nous sommes revenus au Bénin depuis une semaine. Nous avons pu renouveler sans difficulté les visas des enfants.
Même si nous ne sommes partis que quatre mois c'est intéressant de voir des changements qui ont pu se produire durant ce cours intervalle de temps.
L'un deux concerne les sacs plastiques.
Presque partout où je suis allé au Bénin on trouve des sacs plastiques noirs abandonnés dans la nature (et parfois ils poussent même aux arbres). C'est quelque chose que l'on remarque dans d'autres pays africains.
Une des raisons de ce phénomène c'est que dès qu'on fait un achat (du pain, des flip-flops, des vis, des mangues ...) on se voit proposer un ou des sacs. Hilary refuse autant que possible d'en avoir et elle peut témoigner de combien c'est difficile.
Il y a quelque semaines j'ai lu sur le site de RFI que le Bénin envisageait d'interdire les sacs en plastique (lire ici). Je me suis souvenu de cela le lendemain de notre arrivée au Bénin.
On était en voiture quand Hilary a voulu acheter des fruits. La vendeuse a donc placé les fruits dans un sac plastique rose (et non pas noir) qui a commencé à menacer de se percer. Elle a alors dit que c'était un sac Patrice Talon du nom du chef de l'Etat qui souhaite éliminer les sacs plastiques noirs.
Le chauffeur de taxi qui nous conduisait a dit que ce qu'elle disait n'était pas juste. Ces sacs roses sont des sacs en plastiques légers qui viennent du Nigéria et qui sont présentés comme recyclables. Il semble que certains profitent de la fin des sacs plastiques noirs pour faire des affaires.
Le sac sur la photo ci-dessous n'est donc pas un sac Patrice Talon.
Même si nous ne sommes partis que quatre mois c'est intéressant de voir des changements qui ont pu se produire durant ce cours intervalle de temps.
L'un deux concerne les sacs plastiques.
Presque partout où je suis allé au Bénin on trouve des sacs plastiques noirs abandonnés dans la nature (et parfois ils poussent même aux arbres). C'est quelque chose que l'on remarque dans d'autres pays africains.
Une des raisons de ce phénomène c'est que dès qu'on fait un achat (du pain, des flip-flops, des vis, des mangues ...) on se voit proposer un ou des sacs. Hilary refuse autant que possible d'en avoir et elle peut témoigner de combien c'est difficile.
Il y a quelque semaines j'ai lu sur le site de RFI que le Bénin envisageait d'interdire les sacs en plastique (lire ici). Je me suis souvenu de cela le lendemain de notre arrivée au Bénin.
On était en voiture quand Hilary a voulu acheter des fruits. La vendeuse a donc placé les fruits dans un sac plastique rose (et non pas noir) qui a commencé à menacer de se percer. Elle a alors dit que c'était un sac Patrice Talon du nom du chef de l'Etat qui souhaite éliminer les sacs plastiques noirs.
Le chauffeur de taxi qui nous conduisait a dit que ce qu'elle disait n'était pas juste. Ces sacs roses sont des sacs en plastiques légers qui viennent du Nigéria et qui sont présentés comme recyclables. Il semble que certains profitent de la fin des sacs plastiques noirs pour faire des affaires.
Le sac sur la photo ci-dessous n'est donc pas un sac Patrice Talon.
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