Comme chaque année le mois de mars annonce l'entrée dans la saison chaude. Cette année nous avons été gâtés car la fraicheur a tenu assez longtemps.
J'ai déjà écrit (par exemple ici) à propos de cette saison que tout le monde redoute. J'ai trouvé une illustration amusante de ce qu'est la saison chaude.
L'année dernière Hilary m'a offert un mug pour la fête des pères. Ce mug est décoré par une photo d'elle et des enfants mais cette photo n'apparaît que lorsqu'un liquide chaud est versé dedans.
C'est un mug que j'aime beaucoup.
Pendant la saison chaude, il semble que la température extérieure ait un effet sur les parois du mug. En effet la photo qui décore le mug n'est plus vraiment masquée; elle est apparente en permanence.
C'est ce qu'on peut - un peu - voir sur cette photo.
A présent il ne reste plus qu'à attendre le jour où le mug sera à nouveau sombre à l'extérieur, signe que les températures seront redevenues raisonnables!
mardi 19 mars 2019
mercredi 13 mars 2019
On n'avait pas pris en compte l'écriture intuitive
Dans le cadre des cours que les enfants suivent, ceux-ci ont des activités à réaliser sur internet.
Ce n'est pas la partie qui est toujours la plus facile (lire ici) mais les enfants aiment bien ces exercices et sont très heureux quand il y en a.
Récemment Eve a dû faire des dictées sur internet. Pour cela elle a un dessin à reconnaître et peut, si elle le souhaite, entendre le mot qu'il représente. Ensuite elle doit l'écrire.
Elle a vite compris l'exercice et a très vite voulu le faire toute seule.
Quelques minutes après je me suis rendu compte qu'elle venait aussi de réaliser que l'écriture intuitive sur la tablette lui facilitait grandement le travail! Du coup la dictée était très facile.
Si je n'avais pas anticiper cela il me semble que les concepteurs des exercices non plus. Maintenant je fais plus attention et je peux, au besoin, imprimer les images de la dictée (qui devient alors une dictée interactive sur papier).
Ce n'est pas la partie qui est toujours la plus facile (lire ici) mais les enfants aiment bien ces exercices et sont très heureux quand il y en a.
Récemment Eve a dû faire des dictées sur internet. Pour cela elle a un dessin à reconnaître et peut, si elle le souhaite, entendre le mot qu'il représente. Ensuite elle doit l'écrire.
Elle a vite compris l'exercice et a très vite voulu le faire toute seule.
Quelques minutes après je me suis rendu compte qu'elle venait aussi de réaliser que l'écriture intuitive sur la tablette lui facilitait grandement le travail! Du coup la dictée était très facile.
Si je n'avais pas anticiper cela il me semble que les concepteurs des exercices non plus. Maintenant je fais plus attention et je peux, au besoin, imprimer les images de la dictée (qui devient alors une dictée interactive sur papier).
mercredi 6 mars 2019
Etudes bibliques et discussions
J'ai récemment écrit sur ma méthode de préparation des études bibliques (lire ici). Ce que j'attends de ces études c'est de voir comment le texte biblique parle aux personnes qui viennent ou encore quelles questions les textes soulèvent.
Nous n'avons pas toujours de grandes discussions après chaque étude mais parfois certaines discussions sont marquantes.
Nous avons récemment étudié Genèse 47 et deux sujets intéressants sont venus.
Le premier concerne ce que Joseph, fils de Jacob qui est à la tête de l'Égypte, a fait au cours de la famine de sept années.
Un des participants a fait remarquer que l'on pouvait se poser la question de savoir si ce que Joseph avait fait était juste.
Au cours de la discussion, un autre participant a rappelé que les rois traditionnels avaient le droit de prendre tout ce qu'il voulait. En un sens on peut considérer que ce que fait Joseph est acceptable du point de vue traditionnel.
Ces réflexions m'ont poussé à regarder encore plus en détail le texte et conclure que ce que Joseph avait fait permettait de sauver la population ; c'est ce que les Égyptiens disent en Genèse 47:25. Plus intéressant encore le texte biblique précise bien que rien de ce qu'il a fait ne lui procurait un avantage (voir les versets 14, 19a et 20). Donc je pense que ce qu'il a fait était juste.
Nous avons aussi eu une discussion sur le fait de déplacer la dépouille d'un mort dans sa terre d'origine. C'est ce que Jacob demande en Genèse 47:28-30 (Joseph lui-même fait une demande similaire en Genèse 50:24-25).
Or c'est la tradition que suivent les Monkolés. Un participant m'a demandé si c'était un problème. Il faisait remarquer que lui, croyant monkolé, était originaire de Kandi mais que, même s'il vit dans un autre village, il sera enterré à Kandi. La distance entre les deux lieux étant de trois kilomètres on n'est pas dans le même cas que les dépouilles de Jacob ou Joseph.
Il me semble qu'il n'y a aucun problème avec cette pratique et que c'est une tradition qui peut être conservée. Un caveat que j'ai ajouté est l'importance de rappeler que l'espoir des chrétiens est la résurrection des morts et la vie éternelle avec Dieu. En ce sens le lieu d'enterrement reste temporaire.
Quelques jours après cela nous avons d'ailleurs eu une cérémonie pour la fin des funérailles d'une personne qui était décédée. L'espoir qu'ont les croyants a été clairement mentionné durant cette réunion.
Et j'ai aussi évoqué le fait que les pratiques peuvent évoluer en fonction des modes de vie. Il est vrai que Genèse 47 semble indiquer que pour Jacob ni la distance de transport de sa dépouille ni les frais associés ne semblaient être un problème.
Nous n'avons pas toujours de grandes discussions après chaque étude mais parfois certaines discussions sont marquantes.
Nous avons récemment étudié Genèse 47 et deux sujets intéressants sont venus.
Le premier concerne ce que Joseph, fils de Jacob qui est à la tête de l'Égypte, a fait au cours de la famine de sept années.
Un des participants a fait remarquer que l'on pouvait se poser la question de savoir si ce que Joseph avait fait était juste.
Au cours de la discussion, un autre participant a rappelé que les rois traditionnels avaient le droit de prendre tout ce qu'il voulait. En un sens on peut considérer que ce que fait Joseph est acceptable du point de vue traditionnel.
Ces réflexions m'ont poussé à regarder encore plus en détail le texte et conclure que ce que Joseph avait fait permettait de sauver la population ; c'est ce que les Égyptiens disent en Genèse 47:25. Plus intéressant encore le texte biblique précise bien que rien de ce qu'il a fait ne lui procurait un avantage (voir les versets 14, 19a et 20). Donc je pense que ce qu'il a fait était juste.
Nous avons aussi eu une discussion sur le fait de déplacer la dépouille d'un mort dans sa terre d'origine. C'est ce que Jacob demande en Genèse 47:28-30 (Joseph lui-même fait une demande similaire en Genèse 50:24-25).
Or c'est la tradition que suivent les Monkolés. Un participant m'a demandé si c'était un problème. Il faisait remarquer que lui, croyant monkolé, était originaire de Kandi mais que, même s'il vit dans un autre village, il sera enterré à Kandi. La distance entre les deux lieux étant de trois kilomètres on n'est pas dans le même cas que les dépouilles de Jacob ou Joseph.
Il me semble qu'il n'y a aucun problème avec cette pratique et que c'est une tradition qui peut être conservée. Un caveat que j'ai ajouté est l'importance de rappeler que l'espoir des chrétiens est la résurrection des morts et la vie éternelle avec Dieu. En ce sens le lieu d'enterrement reste temporaire.
Quelques jours après cela nous avons d'ailleurs eu une cérémonie pour la fin des funérailles d'une personne qui était décédée. L'espoir qu'ont les croyants a été clairement mentionné durant cette réunion.
Et j'ai aussi évoqué le fait que les pratiques peuvent évoluer en fonction des modes de vie. Il est vrai que Genèse 47 semble indiquer que pour Jacob ni la distance de transport de sa dépouille ni les frais associés ne semblaient être un problème.
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