Quand ce blog a commencé j'avais choisi le titre "France UK Bénin" pour associer les trois pays dans lesquels j'avais vécu ou allais vivre.
Et au cours des treize dernières années j'ai vécu au Bénin (surtout) mais aussi en France et (un peu en Angleterre).
Au mois de juin dernier nous avons pu quitter le Bénin après un peu plus de deux mois de confinement (voir ici) pour retourner en France.
Au début du mois d'août nous avons visité la maman d'Hilary en Angleterre et nous sommes à présent en train de nous installer.
Alors que je ne peux que constater et regretter le fort ralentissement du rythme de publication, il m'a semblé que c'était le bon moment de mettre un terme à ce blog (mais pas encore de le retirer). Les idées de post que je pourrais écrire sont peut-être là mais il me semble que l'envie est passée.
C'est donc pour cela que j'ai choisi de parler de "Bénin UK France" pour montrer que la boucle avait été bouclée au cours de cet été.
Merci d'avoir accepté le rythme de publication parfois erratique et d'avoir lu les posts.
mardi 18 août 2020
jeudi 21 mai 2020
L'anniversaire que l'on n'avait pas prévu de fêter
En début d'année (et même encore au début du mois de mars) nous avions prévu de quitter le Bénin fin mars puis de passer deux mois en France.
On pensait qu'à la fin du mois de mai nous partirions passer un mois au Royaume-Uni.
Mais la pandémie de coronavirus est passée par là et nous sommes à Parakou (lire ici).
Du coup, ce 21 mai nous sommes à Parakou pour fêter le onzième anniversaire de notre arrivée au Bénin (lire ici). Nous avions imaginé faire un peu moins de onze ans au Bénin mais pas d'y fêter ce onzième anniversaire.
À présent nous entrons dans notre douzième année au Bénin.
Joyeux anniversaire nous!
On pensait qu'à la fin du mois de mai nous partirions passer un mois au Royaume-Uni.
Mais la pandémie de coronavirus est passée par là et nous sommes à Parakou (lire ici).
Du coup, ce 21 mai nous sommes à Parakou pour fêter le onzième anniversaire de notre arrivée au Bénin (lire ici). Nous avions imaginé faire un peu moins de onze ans au Bénin mais pas d'y fêter ce onzième anniversaire.
À présent nous entrons dans notre douzième année au Bénin.
Joyeux anniversaire nous!
dimanche 19 avril 2020
COVID-19 au Bénin
Le jour où nous avons quitté notre maison au village pour venir à Parakou nous avons appris le premier diagnostic d'un cas d'infection au coronavirus au Bénin.
Très rapidement les autorités ont mis en place des mesures d'informations et des mesures de protection.
Très rapidement aussi elles ont crée un site officiel qui regroupe les informations concernant les cas et la réponse des autorités. Le site est ici.
Une chose qui nous a frappés et que l'on a trouvée positive est le fait que les informations ont été rapidement traduites dans beaucoup de langues locales.
Ainsi, les conseils concernant les gestes barrières ont été diffusés en langue monkolée. Le lien pour les écouter est ici.
Ce qui est amusant dans ce fichier son c'est que je crois que la personne qui parle est un journaliste de la radio locale de Kandi avec lequel j'ai fait une interview en français et en monkolé après le culte d'au-revoir que les églises monkolées avaient organisé le 15 mars.
Très rapidement les autorités ont mis en place des mesures d'informations et des mesures de protection.
Très rapidement aussi elles ont crée un site officiel qui regroupe les informations concernant les cas et la réponse des autorités. Le site est ici.
Une chose qui nous a frappés et que l'on a trouvée positive est le fait que les informations ont été rapidement traduites dans beaucoup de langues locales.
Ainsi, les conseils concernant les gestes barrières ont été diffusés en langue monkolée. Le lien pour les écouter est ici.
Ce qui est amusant dans ce fichier son c'est que je crois que la personne qui parle est un journaliste de la radio locale de Kandi avec lequel j'ai fait une interview en français et en monkolé après le culte d'au-revoir que les églises monkolées avaient organisé le 15 mars.
jeudi 9 avril 2020
Nos maisons
Dans la mission avec laquelle nous travaillons certaines maisons prennent avec le temps le nom de la ou les personnes qui y habitent. Ainsi quand nous sommes arrivés au Bénin nous avons emménagé dans la maison que certains connaissaient sous le nom de "la maison des Arnolds".
Récemment, Hilary posait la question, "À partir de quelle durée d'habitation une maison change-t-elle de nom?"
Depuis la mi-mars nous sommes logés dans la maison d'une très bonne amie qui est elle-même bloquée en Amérique du Nord. Il semble qu'on sera dans cette maison pour quelques temps.
Au bout de combien de temps cette maison deviendra-t-elle "la maison de Marc et Hilary"?
En tous cas, et en attendant la réponse, voici nos maisons c'est-à-dire les maisons que l'on a occupées au cours des années:
Récemment, Hilary posait la question, "À partir de quelle durée d'habitation une maison change-t-elle de nom?"
Depuis la mi-mars nous sommes logés dans la maison d'une très bonne amie qui est elle-même bloquée en Amérique du Nord. Il semble qu'on sera dans cette maison pour quelques temps.
Au bout de combien de temps cette maison deviendra-t-elle "la maison de Marc et Hilary"?
En tous cas, et en attendant la réponse, voici nos maisons c'est-à-dire les maisons que l'on a occupées au cours des années:
La première maison (mai 2009 à février 2010)
La deuxième maison (février 2010 à mars 2020)
La troisième maison (depuis mars 2020)
dimanche 5 avril 2020
Au revoir à une bonne voiture
Lors que nous sommes arrivés à Parakou au milieu du mois dernier (voir les détails ici) une des premières choses que nous avons faites a été de vendre notre voiture.
Même si nous ne savons pas combien de temps nous resterons à Parakou nous avions déjà organisé la vente de notre véhicule.
En fait, nous avions déjà un acheteur pour cette voiture le mois après en avoir fait l'acquisition il y a quatre ans.
Quelques semaines avant que nous ne revenions au Bénin en 2016 Hilary et Benjamin avaient vu une Nissan X-Trail et avaient estimé que ce serait une bonne voiture pour nous au Bénin.
Etant d'accord avec leur avis j'avais contacté un transitaire que je connais et il a été regardé dans les parcs de voiture d'occasion à Cotonou. Après quelques échanges de photos et d'avis par Whatsapp il avait acheté un Nissan X-Trail.
Quand en août 2016 nous sommes revenus à Kandi, un ami commerçant au marché nous a tout de suite dit qu'il se mettait sur les rangs pour nous racheter la voiture.
Et durant les quatre dernières années il a confirmé son intention de l'acheter nous prodigant aussi des encouragements à prendre soin de sa (future) voiture.
Le 17 mars dernier il est venu prendre possession de sa nouvelle voiture.
Cette Nissan X-Trail a été une bonne voiture. Hilary et Benjamin avaient donc fait un bon choix de même que le transitaire. J'ose espérer que notre ami commerçant aura lui aussi fait un bon choix.
Même si nous ne savons pas combien de temps nous resterons à Parakou nous avions déjà organisé la vente de notre véhicule.
En fait, nous avions déjà un acheteur pour cette voiture le mois après en avoir fait l'acquisition il y a quatre ans.
Quelques semaines avant que nous ne revenions au Bénin en 2016 Hilary et Benjamin avaient vu une Nissan X-Trail et avaient estimé que ce serait une bonne voiture pour nous au Bénin.
Etant d'accord avec leur avis j'avais contacté un transitaire que je connais et il a été regardé dans les parcs de voiture d'occasion à Cotonou. Après quelques échanges de photos et d'avis par Whatsapp il avait acheté un Nissan X-Trail.
Quand en août 2016 nous sommes revenus à Kandi, un ami commerçant au marché nous a tout de suite dit qu'il se mettait sur les rangs pour nous racheter la voiture.
Et durant les quatre dernières années il a confirmé son intention de l'acheter nous prodigant aussi des encouragements à prendre soin de sa (future) voiture.
Le 17 mars dernier il est venu prendre possession de sa nouvelle voiture.
Cette Nissan X-Trail a été une bonne voiture. Hilary et Benjamin avaient donc fait un bon choix de même que le transitaire. J'ose espérer que notre ami commerçant aura lui aussi fait un bon choix.
dimanche 29 mars 2020
Résumé de semaines qui sont passées rapidement
Dans le courant du mois de janvier, et alors que nous commencions les préparatifs de notre départ, nous avions commencé à suivre les informations et les progrès de l'épidémie provoquée par le coronavirus.
On a donc vu l'épidémie se rapprocher de l'Europe où nous devions revenir.
Le rangement de nos affaires et la préparation de ce que l'on prévoyait de ramener en France se sont bien passées.
Nous avons eu aussi la possibilité de passer un peu de temps avec de chers amis.
Enfin, nous avons eu notre culte d'au-revoir avec les églises monkolées le 15 mars. C'était miraculeux que ce culte ait eu lieu car une semaine après, et jusqu'au 12 avril, les offices religieux sont interdits au Bénin.
Les implications de l'épidémie en Europe nous ont rattrapés deux jours avant que nous ne quittions notre maison après le culte d'au-revoir.
Notre organisation nous a conseillés, au vu de la situation sanitaire en France, de reculer notre départ. Ce n'était pas une décision facile à prendre surtout alors que l'on se réjouissait de retrouver nos familles. Cependant des amis nous ont encouragés à prendre cette décision (et la compagnie aérienne avec laquelle nous devions voyager à grandement facilité la décision en arrêtant les vols vers la France).
Depuis la mi-mars nous sommes installés à Parakou.
Suivant les recommandations des autorités françaises et béninoises nous sommes en confinement pour une certaine durée.
Les enfants ont rapidement et courageusement repris l'école. J'espère que nous allons pouvoir rapidement avancer et bien finir l'année. Et à la différence des enfants en France ou en Angleterre ils peuvent sortir jouer dehors tous les jours car ils ont une grande concession pour eux!
Dans une certaine mesure on est toujours impatient de revenir auprès de nos familles mais dans le même temps très conscient que la meilleure chose à faire est d'attendre et de prier que la situation s'améliore en Europe et en Afrique.
On a donc vu l'épidémie se rapprocher de l'Europe où nous devions revenir.
Le rangement de nos affaires et la préparation de ce que l'on prévoyait de ramener en France se sont bien passées.
Nous avons eu aussi la possibilité de passer un peu de temps avec de chers amis.
Enfin, nous avons eu notre culte d'au-revoir avec les églises monkolées le 15 mars. C'était miraculeux que ce culte ait eu lieu car une semaine après, et jusqu'au 12 avril, les offices religieux sont interdits au Bénin.
Les implications de l'épidémie en Europe nous ont rattrapés deux jours avant que nous ne quittions notre maison après le culte d'au-revoir.
Notre organisation nous a conseillés, au vu de la situation sanitaire en France, de reculer notre départ. Ce n'était pas une décision facile à prendre surtout alors que l'on se réjouissait de retrouver nos familles. Cependant des amis nous ont encouragés à prendre cette décision (et la compagnie aérienne avec laquelle nous devions voyager à grandement facilité la décision en arrêtant les vols vers la France).
Depuis la mi-mars nous sommes installés à Parakou.
Suivant les recommandations des autorités françaises et béninoises nous sommes en confinement pour une certaine durée.
Les enfants ont rapidement et courageusement repris l'école. J'espère que nous allons pouvoir rapidement avancer et bien finir l'année. Et à la différence des enfants en France ou en Angleterre ils peuvent sortir jouer dehors tous les jours car ils ont une grande concession pour eux!
Dans une certaine mesure on est toujours impatient de revenir auprès de nos familles mais dans le même temps très conscient que la meilleure chose à faire est d'attendre et de prier que la situation s'améliore en Europe et en Afrique.
mercredi 12 février 2020
On a retrouvé notre maison!
Devant une grande partie de la façade sud de notre maison il y a des bougainvillers qui ont été plantés par la personne qui avait fait construire la maison.
Ces plantes se plaisent très bien et grandissent rapidement. En fait elles grandissent tellement que l'on n'a jamais réussi à les contrôler et à leur donner une taille raisonnable. Dans le même temps, quand ces plantes sont en fleur, cela fait une vue assez spectaculaire.
La photo ci-après montre l'aspect de notre maison le jour de Noël 2018.
En début d'année, et alors qu'Hilary avait un peu réduit la taille des bougainvillers, on a décidé de faire une réduction massive et drastique.
Le résultat se voit sur cette seconde photo et depuis on a retrouvé la façade de notre maison.
Ces plantes se plaisent très bien et grandissent rapidement. En fait elles grandissent tellement que l'on n'a jamais réussi à les contrôler et à leur donner une taille raisonnable. Dans le même temps, quand ces plantes sont en fleur, cela fait une vue assez spectaculaire.
La photo ci-après montre l'aspect de notre maison le jour de Noël 2018.
En début d'année, et alors qu'Hilary avait un peu réduit la taille des bougainvillers, on a décidé de faire une réduction massive et drastique.
Le résultat se voit sur cette seconde photo et depuis on a retrouvé la façade de notre maison.
lundi 20 janvier 2020
10 ans de changements autour de nous
Comme je l'écrivais récemment nous nous préparons à partir après dix années passées ici.
L'année dernière, un des garçons a fait un projet en géographie sur l'environnement dans lequel il vit.
À cette occasion on avait comparé les cartes Google à environ sept années d'écart. Cela donne une petite idée de combien notre environnement proche a changé durant le temps où nous avons vécu.
Voici une photo utilisée pour son projet:
Il nous semble que les images satellites n'ont pas été prises à la même saison donc les comparaisons sont difficiles.
Cependant, si autour de notre maison il n'y a pas eu de construction pendant les dix années passées, de l'autre côté de la route il y en a eu beaucoup plus. Les toits en tôle sont d'ailleurs bien visibles sur la photo du bas, la plus récente.
Et avec l'avènement des panneaux solaires on peut voir qu'il y a plein de maisons qui sont éclairées la nuit, chose que l'on ne voyait pas il y a dix ans.
L'année dernière, un des garçons a fait un projet en géographie sur l'environnement dans lequel il vit.
À cette occasion on avait comparé les cartes Google à environ sept années d'écart. Cela donne une petite idée de combien notre environnement proche a changé durant le temps où nous avons vécu.
Voici une photo utilisée pour son projet:
Il nous semble que les images satellites n'ont pas été prises à la même saison donc les comparaisons sont difficiles.
Cependant, si autour de notre maison il n'y a pas eu de construction pendant les dix années passées, de l'autre côté de la route il y en a eu beaucoup plus. Les toits en tôle sont d'ailleurs bien visibles sur la photo du bas, la plus récente.
Et avec l'avènement des panneaux solaires on peut voir qu'il y a plein de maisons qui sont éclairées la nuit, chose que l'on ne voyait pas il y a dix ans.
mercredi 15 janvier 2020
Trier, trier, éliminer
Dans deux mois environ nous allons quitter notre maison au Bénin, maison où nous aurons passé un tout petit plus de dix ans.
En dix ans nous avons eu l'occasion d'accumuler pas mal de choses, des choses dont il faut à présent se séparer.
Depuis le début de l'année j'ai commencé à regarder dans mon placard pour faire du tri.
Certaines affaires sont faciles à trier car elles peuvent être tout de suite, et sans se poser de questions, jetées. D'autres sont faciles à trier car il faut les ramener en France.
Parfois le tri est un peu plus difficile. J'ai regardé cet après-midi les notes des cours que l'on avait utilisés pour apprendre la langue monkolée. Des cahiers avec des notes, des planches de photos qui servaient de support, des syllabaires...
Pour ces choses là il y a une forme d'attachement mémoriel. C'est le souvenir des cours de langue, des difficultés à s'exprimer durant les premières années. C'est aussi le souvenir des déclics, de ces moments où subitement on comprend quelque chose.
Mais le fait qu'en huit ou neuf ans je n'y ait pas touché montre qu'il est bien temps de les jeter.
En dix ans nous avons eu l'occasion d'accumuler pas mal de choses, des choses dont il faut à présent se séparer.
Depuis le début de l'année j'ai commencé à regarder dans mon placard pour faire du tri.
Certaines affaires sont faciles à trier car elles peuvent être tout de suite, et sans se poser de questions, jetées. D'autres sont faciles à trier car il faut les ramener en France.
Parfois le tri est un peu plus difficile. J'ai regardé cet après-midi les notes des cours que l'on avait utilisés pour apprendre la langue monkolée. Des cahiers avec des notes, des planches de photos qui servaient de support, des syllabaires...
Pour ces choses là il y a une forme d'attachement mémoriel. C'est le souvenir des cours de langue, des difficultés à s'exprimer durant les premières années. C'est aussi le souvenir des déclics, de ces moments où subitement on comprend quelque chose.
Mais le fait qu'en huit ou neuf ans je n'y ait pas touché montre qu'il est bien temps de les jeter.
dimanche 5 janvier 2020
Nouvelles pièces et vieux billets
Il y a quelques semaines je me suis rendu compte que dans mon porte-monnaie se trouvaient des pièces de monnaie très récentes. En fait, des pièces qui avaient été frappées en 2019.
2019 est certes l'année passée mais cela reste quand même récent.
C'est assez notable de voir de nouvelles pièces car les pièces de monnaie (et les billets plus encore) sont souvent sales et en mauvais état.
Les moyens de paiement par carte ou mobile money (transfert d'argent d'un téléphone à un autre) sont encore peu utilisés même s'ils existent. Donc le fait que l'on utilise les pièces et les billets pour payer presque tout explique qu'ils s'usent beaucoup et rapidement.
2019 est certes l'année passée mais cela reste quand même récent.
C'est assez notable de voir de nouvelles pièces car les pièces de monnaie (et les billets plus encore) sont souvent sales et en mauvais état.
Les moyens de paiement par carte ou mobile money (transfert d'argent d'un téléphone à un autre) sont encore peu utilisés même s'ils existent. Donc le fait que l'on utilise les pièces et les billets pour payer presque tout explique qu'ils s'usent beaucoup et rapidement.
Sur cette photo se trouvent trois pièces de 100 francs CFA datées (respectivement de gauche à droite) en 1991, 2014 et 2019.
Sur cette photo se trouvent trois billets qui sont classés de haut en bas par ordre d'usure croissante.
Les pièces ou les billets sont parfois en tellement mauvais état que certains commerçants feront tout pour essayer de ne pas les prendre.
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