D'après ce que je comprends, les autorités béninoises font un gros effort pour l'éducation et la scolarisation des enfants. C'est une tâche importante dans un pays où la majorité de la population à moins de 20 ans.
Il peut y avoir débat les méthodes éducatives mais le taux de scolarisation est important. De plus, les campagnes de scolarisation des filles sont efficaces et de plus en plus d'entre elles vont à l'école. D'ailleurs notre enseignant de langue nous a dit que dans son village, tous les enfants sont à présents.
Comme la rentrée des classes approche, on voit apparaître en ville au bord des routes des stands qui vendent des fournitures scolaires (cahiers, crayons, matériels divers). En discutant avec notre enseignant, j'ai vu apparaître les difficultés qui peuvent apparaitre dans la scolarisation. En effet, ce sont les familles qui doivent équiper les enfants.
En zone rurale, à cette époque de l'année, les récoltes de coton ou de maïs n'ont pas commencé donc les revenus des familles sont très faibles. La rentrée crée donc des tensions financières.
Un autre problème se pose aussi pour les personnes qui vivent à la campagne. Dans ces régions le coût des fournitures est plus important qu'en ville. Ainsi, un cahier de 100 pages qui coûte entre 950 et 1100 F CFA à Parakou peut coûter 1750 F CFA dans le Nord ce qui ajoute d'autant sur les dépenses des familles.
Certes, des ONG aident parfois mais ça reste ponctuel.
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