Une difficulté dans notre apprentissage du Monkolé c'est que l'on se trouve à Parakou et que les monkolés vivent dans le Nord du Bénin. Il y a donc peu de monkolophones à Parakou. Cependant grâce à un de nos collègues on a pu rencontrer notre tuteur.
On ne peut donc pas faire de l'immersion totale, parfois considérée comme une méthode possible d'apprentissage. Même si les cours sont très utiles, ils servent à poser de bonnes bases et à acquérir du vocabulaire. Mon côté pessimiste s'attend à vivre un choc linguistique avec l'impression de ne rien comprendre et de ne pas pouvoir s'exprimer.
On a une séance quotidienne de 3 heures au cours de laquelle on a d'abord travaillé sur des dialogues qui permettent de travailler la prononciation, le vocabulaire et la grammaire. Il y a beaucoup de répétitions et en plus notre enseignant n'hésite pas à introduire des mots nouveaux et des expressions nouvelles.
Depuis plusieurs semaines on construit des phrases et on essaye de dialoguer. Et plus récemment encore, on s'est attaqué à des problèmes grammaticaux (pas forcément la partie la plus facile et la plus rigolote).
Et puis comme on fait le LCL (Language and Culture Learning) on a aussi des discussions sur la vie au village.
Le défi c'est ensuite de prendre le temps de tout travailler et de revoir le vocabulaire.
Et pour finir sur une note positive, on est allé il y a trois semaines dans le village de Pèdè et on a réussi à saluer les gens en Monkolé et aussi à comprendre des bouts de conversation. Donc petit à petit les choses rentrent.
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