Un des garçons a travaillé ces dernières semaines sur la consommation d'eau. Un des premiers exercices à faire était de calculer sa consommation quotidienne. Pendant une journée on a donc cherché à mesurer le plus précisément possible la consommation d'eau. Ensuite, il a fallu calculer la consommation quotidienne pour une personne.
Voici quelques idées qui me sont venues au cours de cet exercice.
La consommation de l'enfant qui faisait l'expérience est de 57 litres d'eau par jour et cela comprend la consommation d'eau pour la lessive, la cuisine et l'arrosage des plantes. Ce chiffre est assez cohérent avec la consommation de la famille et la durée de vie de notre réserve d'eau (environ trois jours avec une cuve d'un peu moins d'un mètre cube d'eau).
Le manuel du CNED disait que la consommation moyenne d'un français est de 200 litres par jour donc bien au-dessus de ce que fait notre enfant.
D'après une autre partie de la leçon, la consommation d'eau dans notre région est autour de 50 litres par jour et par personne donc le chiffre que l'on a trouvé n'est pas si éloigné que cela.
Ce qui m'a aussi intéressé c'est de voir que le manuel n'est pas tout à fait juste dans l'analyse de la consommation d'eau à l'échelle mondiale.
Un exercice fait comparer la consommation d'un américain, d'un français et d'un africain et dans ce dernier cas on a une photo d'un puit dans une zone aride du Mali. Ce qui est sous-entendu (ou tout au moins ce qui risque de l'être) c'est qu'on consomme peu d'eau au Mali du fait de la proximité du désert. Ce que j'ai remarqué là où nous vivons c'est que les gens consomment des quantités importantes d'eau et que la limite à leur consommation est surtout l'effort pour trouver l'eau. En effet, l'eau ne vient pas d'un réseau mais il faut aller à la pompe ou au puit, remplir les bassines et les ramener à la maison. Je pense parfois que s'il y avait l'eau courante au village (et non pas des puits), la consommation augmenterait rapidement (si tant est que les réserves d'eau soient suffisantes).
dimanche 22 février 2015
lundi 16 février 2015
Ralliement de jeunes de Kandi (2) - mes impressions
Comme indiqué dans un post précédent (lire ici) j'ai fait un exposé sur le thème du travail il y a de cela quelques semaines.
Dans l'ensemble tout s'est bien passé et il y a quelques petites choses que je garde en mémoire par rapport à cette journée.
Le ralliement devait commencer à 8h00 et les annonces faites à l'église disaient qu'il fallait impérativement être là le plus tôt possible.
J'avais prévu d'arriver un peu après 9h00 et j'étais l'un des tout premiers là. Seul m'avait devancé le président du comité d'organisation qui est ensuite allé faire une course en ville. Petit à petit les chorales sont arrivées puis les personnes qui venaient entendre l'exposé. La réunion a commencé à 10h mais elle s'est finie à l'heure, les organisateurs ayant réussi à gagner un peu de temps à droite et à gauche.
Une des particularités de ce ralliement c'est que si l'exposé est fait en français il y a besoin de traduction en plusieurs langues nationales. Dans le passé il y avait des traductions en monkolé, baatonou et peul.
Cette fois-ci la traduction était faite en monkolé et baatonou. Cela veut dire que faire l'exposé prend du temps. Ma connaissance du monkolé me permettait aussi de contrôler la traduction en cours d'étape.
Cela dit, dès les premières minutes un de mes traducteurs se faisaient reprendre par quelqu'un dans l'assistance car il m'avait mal traduit.
Enfin, il y a après l'exposé une séance de questions-réponses ce que je trouve toujours intéressant sauf que parmi les questions il y a toujours une ou deux personnes qui prennent la parole pour se plaindre ou soumettre une doléance (comme les gens disent facilement). Cette fois-ci il y a eu, au cours de la séance de questions-réponses un débat sur la question des frais de participation.
Les échos ont été positifs. Il y a quelques jours, deux représentants du comité d'organisation sont venus me présenter les remerciements de la part de tout le comité ce que j'ai trouvé très gentil.
Dans l'ensemble tout s'est bien passé et il y a quelques petites choses que je garde en mémoire par rapport à cette journée.
Le ralliement devait commencer à 8h00 et les annonces faites à l'église disaient qu'il fallait impérativement être là le plus tôt possible.
J'avais prévu d'arriver un peu après 9h00 et j'étais l'un des tout premiers là. Seul m'avait devancé le président du comité d'organisation qui est ensuite allé faire une course en ville. Petit à petit les chorales sont arrivées puis les personnes qui venaient entendre l'exposé. La réunion a commencé à 10h mais elle s'est finie à l'heure, les organisateurs ayant réussi à gagner un peu de temps à droite et à gauche.
Une des particularités de ce ralliement c'est que si l'exposé est fait en français il y a besoin de traduction en plusieurs langues nationales. Dans le passé il y avait des traductions en monkolé, baatonou et peul.
Cette fois-ci la traduction était faite en monkolé et baatonou. Cela veut dire que faire l'exposé prend du temps. Ma connaissance du monkolé me permettait aussi de contrôler la traduction en cours d'étape.
Cela dit, dès les premières minutes un de mes traducteurs se faisaient reprendre par quelqu'un dans l'assistance car il m'avait mal traduit.
Les deux traducteurs, l'animateur et l'orateur (de gauche à droite)
Enfin, il y a après l'exposé une séance de questions-réponses ce que je trouve toujours intéressant sauf que parmi les questions il y a toujours une ou deux personnes qui prennent la parole pour se plaindre ou soumettre une doléance (comme les gens disent facilement). Cette fois-ci il y a eu, au cours de la séance de questions-réponses un débat sur la question des frais de participation.
Les échos ont été positifs. Il y a quelques jours, deux représentants du comité d'organisation sont venus me présenter les remerciements de la part de tout le comité ce que j'ai trouvé très gentil.
lundi 9 février 2015
Ralliement de jeunes de Kandi (1)
Le samedi 31 janvier dernier j'étais l'orateur au ralliement des jeunes de Kandi. Ce ralliement est organisé pour les jeunes des églises UEEB de la commune de Kandi et il a lieu trois ou quatre fois par an.
Le thème de mon exposé était "l'enfant de Dieu et le travail". C'est un thème qui m'intéressait et c'est aussi un thème qu'il me paraissait important de traiter. En effet, dans les milieux où j'évolue au Bénin, les chrétiens ont facilement tendance à considérer que seul ce qu'on fait pour l'église a de la valeur.
Je ne vais pas copier mes (nombreuses) notes mais voici trois citations d'un article de Tim Keller que j'ai utilisé dans ma conclusion (Keller, Timothy, 'Comment la foi influence-t-elle notre travail ?', Évangile 21, 17 novembre 2014).
Deux autres articles intéressants sur ce sujet:
Le thème de mon exposé était "l'enfant de Dieu et le travail". C'est un thème qui m'intéressait et c'est aussi un thème qu'il me paraissait important de traiter. En effet, dans les milieux où j'évolue au Bénin, les chrétiens ont facilement tendance à considérer que seul ce qu'on fait pour l'église a de la valeur.
Je ne vais pas copier mes (nombreuses) notes mais voici trois citations d'un article de Tim Keller que j'ai utilisé dans ma conclusion (Keller, Timothy, 'Comment la foi influence-t-elle notre travail ?', Évangile 21, 17 novembre 2014).
- « la foi chrétienne nous donne une nouvelle conception du travail comme étant un moyen par lequel Dieu aime et prend soin de sa création à travers nous »
- « tout travail, aussi modeste qu'il soit, a une grande dignité. Nous sommes les mains de Dieu et il nous confie l'entretien sa création »
- « un moyen de plaire à Dieu par notre travail est de le faire correctement »
Deux autres articles intéressants sur ce sujet:
- Evan, Philippe, 'Le travail : bénédiction ou malédiction ? (1)', Évangile 21, 21 janvier 2015.
- Evan, Philippe, 'Le travail : bénédiction ou malédiction ? (2)', Évangile 21, 28 janvier 2015.
dimanche 1 février 2015
La 3G a failli arriver avant l'électricité
Depuis le mois d'avril 2014 les opérateurs téléphoniques commencent à déployer la 3G au Bénin (ou même la 3G+ ou 3,75G selon les publicités). C'est comme cela que lors de nos derniers séjours à Parakou et Cotonou nous avons pu bien profiter de l'internet rapide.
L'opérateur que nous utilisons avait aussi promis pour début 2015 l'internet rapide à Kandi. La promesse a été tenue! Je l'ai constaté ce dimanche à Kandi.
Nous avions un temps pensé que l'on pourrait avoir la 3G chez nous mais ces derniers jours nous avons tout perdu. Presque plus possible de se connecter à internet.
Heureusement, en désactivant la recherche des réseaux haut-débit sur la connexion nous sommes parvenu à retrouver une connexion à bas-débit.
Cela m'a rappelé un très intéressant post écrit par Frédéric Filloux sur le développement des réseaux dans les pays en voie de développement (article 'Europe: The Digital Squeeze Is Coming' publié le 9 novembre 2014 sur le blog Monday Note). Il citait des données de plusieurs analystes (voir ici) qui évaluent que d'ici 2019, 65% de la population en Afrique sub-saharienne aura accès aux réseaux 3G (contre 20% en ce moment) et qu'à cette même date de 2019 environ 30% de la population aura accès à l'électricité et 60% à une eau de qualité.
Pour le moment, ni l'électricité ni la 3G sont là mais je ne serais pas surpris que l'on finisse par avoir la 3G avant le courant (que l'on n'espère plus d'ailleurs).
L'opérateur que nous utilisons avait aussi promis pour début 2015 l'internet rapide à Kandi. La promesse a été tenue! Je l'ai constaté ce dimanche à Kandi.
Nous avions un temps pensé que l'on pourrait avoir la 3G chez nous mais ces derniers jours nous avons tout perdu. Presque plus possible de se connecter à internet.
Heureusement, en désactivant la recherche des réseaux haut-débit sur la connexion nous sommes parvenu à retrouver une connexion à bas-débit.
Cela m'a rappelé un très intéressant post écrit par Frédéric Filloux sur le développement des réseaux dans les pays en voie de développement (article 'Europe: The Digital Squeeze Is Coming' publié le 9 novembre 2014 sur le blog Monday Note). Il citait des données de plusieurs analystes (voir ici) qui évaluent que d'ici 2019, 65% de la population en Afrique sub-saharienne aura accès aux réseaux 3G (contre 20% en ce moment) et qu'à cette même date de 2019 environ 30% de la population aura accès à l'électricité et 60% à une eau de qualité.
Pour le moment, ni l'électricité ni la 3G sont là mais je ne serais pas surpris que l'on finisse par avoir la 3G avant le courant (que l'on n'espère plus d'ailleurs).
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