lundi 28 décembre 2009

Paroles des garçons


Je pourrais remplir ce blog avec les phrases et expressions de Simon mais je n'ai pas vraiment la bande passante pour me permettre ce luxe.
Cela étant, il nous a fait rigoler récemment en utilisant tout à fait à propos une expression qu'il n'a pas beaucoup entendu ces mois derniers.

Un soir, je vois Simon prendre une petite valise en plastique et il me dit "je pars". Je lui demande alors "tu vas où?" ce à quoi il répond "je vais sur Facebook".
Non seulement on a trouvé cela très drôle mais en plus on a remarqué qu'il avait certainement mémorisé cette expression il y a longtemps quand on était encore en Europe avec l'internet rapide. Et plusieurs mois après il la ressort.

Quant à Benjamin, il communique et parfois il parle très fort. Ce qui est très intéressant c'est que certains des sons qu'il prononce semblent être copiés de Simon. Ainsi on l'entend dire "there" ou "izit" de la même façon que Simon le fait. Donc son grand frère est pour lui une source d'inspiration importante.

samedi 26 décembre 2009

Fin d'année au Bénin

Durant le mois de septembre, on avait vu apparaitre des stands le long des routes à Parakou avec des fournitures scolaires et un panneau qui disait RAL avec chaque lettre reprenant une couleur du drapeau béninois. Ces stands étaient destinés à préparer la rentrée scolaire et RAL signifie "la Rentrée Aura Lieu" (une campagne officielle de vente des articles nécessaires pour l'école à prix contrôlés par le gouvernement).

Depuis plusieurs semaines (juste après la fête de l'Ait) on a vu apparaitre un peu partout des stands qui vendent des guirlandes, des arbres de Noël, des montagnes de cadeaux et d'autres choses encore.
Noël donc se fête au Bénin et se prépare bien à l'avance. Et puis il y a quelques jours on a vu un panneau FAL apparaitre devant quelques stands qui vendent des quantités impressionnantes (et certains diraient préoccupantes) de bouteilles d'alcool. On n'a pas eu de mal à comprendre que ces stands signifiaient "la Fête Aura Lieu"!

Si il y a quelques temps j'avais parlé des différences météorologiques et du fait que c'était un peu perturbant (voir ici), il y a comme dans nos pays d'origine une grande période d'achats avant Noël. D'ailleurs, ces achats ne concernent pas que les guirlandes et les cadeaux. En effet, il était même difficile de trouver un tailleur capable de faire des vêtements car tou(te)s sont surbooké(e)s.

De notre côté nous avons bien fêté Noël en essayant de mélanger nos traditions.
Le 24 au soir on a fait un repas assez traditionnel français (grâce à des cadeaux que des amis nous avaient apporté durant l'été).
Le 25 au matin, Simon a ouvert ses 'stockings'. Les stockings sont une tradition britannique où le matin de Noël on offre des petits cadeaux regroupés dans une grosse chaussette de laine (genre chaussette de ski).
Ensuite nous sommes allés à l'église qui est prêt de chez nous où il y avait le culte de Noël animé par les groupes d'enfants. Tout le monde a bien aimé les chants et Simon a passé une grande partie du culte dans les bras des dames qu'il connait.
Le midi, Hilary a préparé le repas de Noël traditionnel anglais. L'ouverture des cadeaux a eu lieu après la sieste des garçons. Ouverture des cadeaux un peu délicate, Simon ne voulant pas ouvrir ses cadeaux, Benjamin voulant les cadeaux de Simon!

Donc un joyeux mélange de traditions française et britannique avec des petites touches béninoises.

samedi 12 décembre 2009

Une impression d'éloignement

Nous sommes au Bénin depuis plus de six mois et depuis quelques semaines qu'on se sent plus éloigné de l'Europe.
En effet, pendant les premiers mois après notre installation, les conditions météorologiques semblaient assez proches de celles qu'on connait de l'Europe. Certes les pluies étaient plus violentes et fréquentes mais ce n'était pas totalement différent de ce qu'on connaissait.

Cependant, depuis la mi-novembre on est entré dans la période de la saison froide (ou saison de l'harmattan). Il fait chaud et sec mais aussi frais le matin et la nuit. C'est donc un temps très différent de l'Europe et on se sent éloigné de ce que l'on connait (pour nous novembre, décembre, janvier etc. c'est pluie, froid etc.). C'est pour cela qu'on a une impression d'éloignement.

C'est aussi renforcé par la proximité d'avec Noël. Même si je ne me souviens pas d'un Noël blanc, dans mon esprit la période de Noël c'est froid, humidité, jours très courts. Or ici au Bénin, rien de tout cela. On est donc dans un environnement totalement différent et on a pour être franc une météo très agréable. Une collègue nous parlait d'une fête de Noël pour les enfants passée le soir dehors, sous les étoiles; bien différent d'un carol service.

Par contre, après la période d'intense activité commerçante qui avait précédée la fête du mouton, il y a des vendeurs d'arbres de Noël, de guirlandes, de cadeaux et de pleins d'autres choses qui se sont installés dans les rues de Cotonou et Parakou. Là, ces scènes semblent un peu familières.

Et puis il y a des avantages à avoir la météo qu'on a. En effet, Simon ou Benjamin n'ont pas besoin d'être entourés de nombreuses couches de vêtements avant de sortir.

PS: si pour Hilary et moi la météo de Noël au Bénin sera différente de nos pays d'origines, ce n'est pas le cas des collègues australiens ou sud-africains qui ont l'habitude de manger des barbecues et des salades le jour de Noël.

mercredi 9 décembre 2009

Harmattan

English translation below

Beaucoup cette année, et pas seulement des expatriés, se demandaient quand la saison des pluies allait finir. Très subitement l'harmattan s'est levé et la saison fraiche vient de commencer.

Il a fait frais (ou froid, les opinions divergent quant à l'évaluation de la température) pendant une nuit et quand je me suis levé le matin il y avait plein de brouillard. Avec le levé du soleil le brouillard a disparu.
Puis le vent s'est levé subitement et fortement. Pendant toute la matinée le vent a soufflé et là je me suis dit que c'était peut-être le début de l'harmattan. Avant le repas de midi on constatait qu'il faisait plus frais, que le végétation séchait très rapidement et qu'enfin le ciel n'était plus bleu mais blanc-gris avec la poussière qui est dans l'air.

Avec l'harmattan il fait donc très beau (le ciel est souvent très bleu sans un seul nuage) et chaud la journée mais aussi plus frais le matin. Il peut y avoir un vent fort qui emmène la poussière partout dans la maison. Et d'ailleurs on peut même sentir l'odeur la poussière maintenant.
Par contre, il est vrai que la végétation qui avait prospéré pendant la saison humide se dessèche très rapidement.

C'est donc un temps très agréable. Et puis, point positif pour Benjamin, comme l'air est devenu moins chaud et plus sec, sa peau va beaucoup mieux et les boutons de chaleur ont disparu. Par contre il faut faire attention car parfois on promène Benjamin torse nu car il a facilement chaud mais quand on croise des amis béninois, ils nous disent qu'il risque d'attraper froid à cause de la fraicheur.

* * *

The rainy season is over.

Mid-November, quite suddenly the weather has changed with the arrival of the harmattan. This means that the cooler season has started. It is very cool at night (we have a duvet now otherwise we're cold) and it can be very windy during the day. It is a very nice weather because the air is much drier and there is always some breeze but there is a lot of dust everywhere.

lundi 30 novembre 2009

Problème de ton

Le monkolé est une langue tonale c'est-à-dire qu'il y a trois tons pour prononcer certains sons. Et différents tons peut signifier différents sens. Cela crée deux difficultés: la première est d'entendre les différents tons et la seconde est de prononcer les différents tons.
Dans certains cas, on a aucune marge d'erreur car trois tons différents donnent trois mots différents. Un exemple avec le mot kpã.

Première difficulté, le son 'kp' qui n'existe pas dans la langue française et j'ai encore beaucoup de mal à le faire sortir.

Ensuite, il y a trois tons possibles pour le son 'ã' (qui se prononce [an] à savoir un ton montant (ou haut), descendant (ou bas) ou un ton normal. Pour chacun de ces tons on a trois verbes de sens différents et sans relation entre eux:
  • kpã avec un ton normal puiser
  • kpã avec un ton haut balayer
  • kpã avec un ton bas signifie porter au dos
Et pour compliquer un peu plus, il y a aussi kpãa qui signifie le chemin ou la voie.

Pour finir, j'ai dit qu'il n'y avait pas de relations entre les trois exemples de kpã ce qui est un peu faux car on peut construire la phrase suivante:

Esther í kpã Benjamin n> í kpã inyi n> í kpã ile

Soit en français, Esther a porté Benjamin au dos, a puisé de l'eau et a balayé la pièce). Noter qu'à l'écrit, on ne marque pas les tons.

PS: n> se dit [non] et signifie 'et' et '>' remplace un caractère spécial.

dimanche 29 novembre 2009

tones

Monkolé is a tonal language with three tones (high, low and normal). Tonal language means that a word can have different meanings depending on the tone.

Sometimes it is really difficult because the three tones can be used. This is the case with the word kpã. kpã can be pronounced with three tones:
  • kpã with a normal tone means to draw water
  • kpã with a high tone means to sweep
  • kpã with a low tone means to carry someone on one's back

Because when monkolé is written, tones are usually not indicated you can have this sentence:

Esther í kpã Benjamin n> í kpã inyi n> í kpã ile

It means Esther carried Benjamin on her back, drew water from the well et swept the floor.

PS: n> means 'and' and > replaces a letter that doesn't exist on our keyboard.

dimanche 15 novembre 2009

Chute du mur et Bénin

Le 9 novembre 2009, c'était la célébration du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Au Bénin, pour suivre les informations j'écoute principalement RFI (Radio France Internationale) et à l'occasion de l'anniversaire de la chute du mur, on a aussi parlé des conséquences de cet événement au Bénin et en Afrique.

En effet, plusieurs journalistes (français et africains) et plusieurs politiciens ont rapproché et lié deux événements: la chute du mur de Berlin et le changement de régime politique au Bénin avec l'abandon du marxisme-léninisme.
Tous s'accordent à dire que ce qui s'est passé en ex-Allemagne de l'Est a accéléré les changements au Bénin. Un ancien proche du président Kérékou n'hésitait pas à dire que l'abandon du marxisme-léninisme par le Bénin est l'équivalent africain de la chute du mur à Berlin.

Enfin, suite à l'abandon de la doctrine marxiste qui a eu lieu le 7 décembre 1989, s'ouvrait, en mars 1990, la Conférence Nationale et l'instauration du pluralisme.

lundi 9 novembre 2009

Des invités à la maison

Un soir on a soudainement eu des personnes en plus dans la maison. En effet, Simon nous a dit en début d'un repas qu'il ne pouvait pas manger car un tigre venait de manger son toast. Il a alors fallu que je gronde le tigre pour que les choses rentre dans l'ordre.

Depuis, Simon promène le tigre en laisse et on doit faire attention à prendre le tigre dans la voiture quand on se déplace. On doit aussi faire attention à ne pas fermer les portes trop vite pour ne pas coincer le tigre.

Et après cela, on a accueillit Piglet (Porcinet) – la maison est une vraie ménagerie et ça bouscule nos habitudes. En effet, le matin, après avoir levé Simon pour l'amener dans le salon je dois aller chercher (et porter) Piglet puis Tigre (Simon me rappelle à chaque fois qu'ils ne sont pas lourds).

Je me demande si tout cela n'est pas l'effet du dessin animé préféré de Simon (Charlie et Lola). Dans ce dessin animé Lola a un ami imaginaire qui s'appelle Soren Lorensen qui est partout avec Lola.
Et puis quand on était en Angleterre, il y avait une forêt où on pouvait voir la maison de Winnie. Si vous ne me croyez pas, regardez la photo de Simon devant la porte de la maison de Winnie.

La photo à faire c'est celle de Simon en train de se promener avec les deux mains en arrière, Simon en train de tenir en laisse Piglet et Tigre.

PS: dans le tronc d'un arbre de la concession de la mission, Simon a trouvé la maison béninoise de Winnie.

PPS: contrairement à ce que je pensais, le Tigre de Simon n'est pas Tiger de Winiie l'ourson mais le héros du livre The Tiger Who Came to Tea (de Judith Kerr)

vendredi 6 novembre 2009

Octobre en un post

Le mois d'octobre s'est écoulé rapidement et avec quelques frustrations (donc tout est normal).

L'internet a connu des bas et du coup la publication de posts et l'envoi de messages s'en sont ressentis (et c'était une frustation quand après 5-6 jours on n'arrive pas à envoyer de messages - serait-on accro aux mails?).
Concernant les posts non publiés ce n'est pourtant pas faute d'avoir des choses à écrire. En effet, les cours de langues sont toujours très intéressants et on a appris plein de détails culturels intéressants.

On a eu aussi des moments plus durs en cours avec un peu de saturation face à tout ce qu'on apprend (et qu'on a parfois du mal à comprendre). En fait, même si j'appréhende le moment où on sera exposé constamment à la langue monkolée, on est un peu en manque de pratique et en manque d'oral. Heureusement, une dame monkolophone a commencé à garder Simon et donc elle nous parle en monkolée et parfois je lui parle un peu en monkolé. Dans l'ensemble la communication se fait et j'arrive à la comprendre dans des conversations simples.

A côté de cela, les garçons nous ont bien amusés et occupés. Simon parle, parle et parle (en français, en anglais, en monkolé). Il est devenu plus indépendant et plus sûr de lui. On le voit fréquemment se promener tout seul dans la concession, aller voir des gens et parler avec eux.

Pour finir, j'ai ressenti pour la première fois l'éloignement de l'Europe quand j'ai lu des messages d'amis qui parlait de froid, de gel, de passage à l'heure d'hiver. En effet, nous ont est en train de sortir de la saison des pluies donc les températures ont commencé à monter (plus de 30°C) et là on voit qu'on est dans un environnement très différent. En utilisant une autre de certains pays d'Afrique de l'Ouest, là où l'Europe s'approche de l'hiver, on sort de l'hivernage (autre nom de la saison des pluies).

Tags: moietfamille, nouvelles, benin

mardi 13 octobre 2009

Ce que m'apprend l'apprentissage du Monkolé


Apprendre le Monkolé ce n'est pas seulement apprendre à communiquer c'est aussi apprendre des choses sur la culture monkolée et la façon de voir le monde mais c'est aussi apprendre des choses sur soi.

Le Monkolé est une langue tonale ce qui veut dire qu'un même son peut être prononcé sur trois tons différents. Ainsi, la lettre 'e' donne le son [é] mais on a les trois possibilités suivantes qui s'offrent alors:

  • e = se dit ['é']
  • é se dit [é] avec un ton montant
  • è se dit [é] avec un ton descendant

Bien sûr, comme on peut l'imaginer facilement, le sens du mot change en fonction du ton. Ainsi, ilé désigne la pièce ou la case mais ilè désigne le voleur (et dans les deux cas é ou è est le son [é]).

Un exercice intéressant qu'on a fait une seule fois est de faire une dictée. C'est intéressant car ça demande de faire très attention aux sons que l'on entend et ensuite de chercher à retranscrire les sons que l'on entend.

C'est comme cela que je me rends compte que mon audition doit se perfectionner pour saisir les subtilités de la langue. Pour être honnête, parfois dans une conversation, le contexte de la phrase lève toute ambiguïté sur le mot. Et dans le même ordre d'idée ce n'est pas seulement l'audition qui doit s'affiner mais aussi la capacité à produire les différents tons, et ça c'est difficile!


J'ai redécouvert combien je suis perfectionniste et c'est pas toujours un avantage. En effet, je suis capable de passer dix minutes à essayer de prononcer différemment deux sons très semblables même quand notre enseignant, pourtant très pointilleux propose une autre solution

Je me suis rendu compte que je suis aussi ultra-lettré c'est-à-dire que mes modes d'apprentissage, de compréhension et de réflexion passent en quasi-totalité par l'écrit ce qui n'est pas facile pour apprendre une langue. C'est pour cela que dès qu'on apprend un nouveau mot ou qu'on apprend un nouveau type de phrase. Ce qui est intéressant c'est que là où Simon apprend le français, l'anglais, le Monkolé ou le Baatonou juste en écoutant, moi il me faut un papier et un crayon en plus de mes oreilles.


Enfin, certains soirs on a découvert un peu des difficultés des conditions d'étude en Afrique. En effet, quand on a des coupures de courant c'est plus difficile de travailler, de relire ses cours et ses notes etc. à la lueur d'une bougie. Mais cela ne nous est pas arrivé souvent, fort heureusement.


PS: j'ai utilisé le terme ultra-lettré ce qui est surement un anglicisme car je ne savais pas comment traduire ultra-literate. Et la photo est une photo prise devant notre maison qui montre combien la végétation a apprécié la saison des pluies.

dimanche 11 octobre 2009

Apprendre en pratique

Une difficulté dans notre apprentissage du Monkolé c'est que l'on se trouve à Parakou et que les monkolés vivent dans le Nord du Bénin. Il y a donc peu de monkolophones à Parakou. Cependant grâce à un de nos collègues on a pu rencontrer notre tuteur.

On ne peut donc pas faire de l'immersion totale, parfois considérée comme une méthode possible d'apprentissage. Même si les cours sont très utiles, ils servent à poser de bonnes bases et à acquérir du vocabulaire. Mon côté pessimiste s'attend à vivre un choc linguistique avec l'impression de ne rien comprendre et de ne pas pouvoir s'exprimer.

On a une séance quotidienne de 3 heures au cours de laquelle on a d'abord travaillé sur des dialogues qui permettent de travailler la prononciation, le vocabulaire et la grammaire. Il y a beaucoup de répétitions et en plus notre enseignant n'hésite pas à introduire des mots nouveaux et des expressions nouvelles.
Depuis plusieurs semaines on construit des phrases et on essaye de dialoguer. Et plus récemment encore, on s'est attaqué à des problèmes grammaticaux (pas forcément la partie la plus facile et la plus rigolote).
Et puis comme on fait le LCL (Language and Culture Learning) on a aussi des discussions sur la vie au village.

Le défi c'est ensuite de prendre le temps de tout travailler et de revoir le vocabulaire.

Et pour finir sur une note positive, on est allé il y a trois semaines dans le village de Pèdè et on a réussi à saluer les gens en Monkolé et aussi à comprendre des bouts de conversation. Donc petit à petit les choses rentrent.

dimanche 20 septembre 2009

Les langues au Bénin

Je vais commencer une série de post sur les langues au Bénin et sur notre apprentissage de la langue monkolée. J'ai compilé pas d'informations et de remarques que j'ai pu faire récemment.

Ce qui est fascinant au Bénin c'est la cinquantaine de langues qui sont parlées. Certaines sont très répandues comme le Fon (40% de la population parle Fon), le Yoruba (important dans le Sud), le Bariba (ou plus exactement le baatonou qui est la langue dominante dans le Nord du pays) ou le Dendi (qui est une langue commerciale). D'autres sont parlées par un nombre restreint de personnes comme le Monkolé (entre 40000 et 100000 personnes le parle) ou le Boo.
Certaines langues sont parlées seulement au Bénin mais d'autres sont parlées dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest (Yoruba, Bariba, Fulani par exemple)

Parmi toutes ces langues certaines sont apparentées. Ainsi, le Monkolé, le Yoruba, le Ife et l'Idatcha sont des langues qui présentent des similarités. Un datcha peut comprendre ce qui dit un monkolé. Ca s'explique par le fait que ces quatre langues viennent du Nigéria et si le Monkolé s'est établi au Nord du Bénin, le Yoruba, l'Idatcha et l'Ife sont au Sud et au centre du Bénin. Par contre, deux langues parlées dans deux villages proches peuvent n'avoir aucune ressemblance ni parenté.

Enfin, et là c'est un sujet d'admiration pour moi, beaucoup de nos amis béninois parlent plusieurs langues. La jeune fille qui garde Simon pendant nos cours parle Bariba, Fon, Dendi et Français. Celle qui aide avec le ménage parle en plus de ces quatre langues le Yom et le Lokpa. Notre enseignant parle Français, Monkolé, Dendi et Bariba.
Du coup, même si on parle deux langues correctement (dans mon cas le français et l'anglais) on se sent un peu petit en comparaison des béninois.

samedi 19 septembre 2009

Languages in Benin

We've started seven weeks ago to learn Monkolé. Monkolé is one of the local languages in Benin. Monkolé is spoken in the North of Benin in a rural area. There are between 40,000 and 100,000 speakers.

There are around fifty different languages spoken in Benin. Some of these languages (like Fon or Dendi) are widely spoken and some are less (like Monkolé). Some other languages are spoken in Benin and in other West African countries (Fulani for instance).
It should be noted that some of these languages are related but most of them are not. In the case of Monkolé there are similarities between Monkolé, Yoruba, Ife and Idatcha and these four languages come from Nigeria. So when we will be fluent in Monkolé, we could always try to learn one of the other three in our spare time!

Monkolé is a tonal language which means that a sound can be pronounced with three different tones which change the meaning.
Understandbly it makes things slightly complicated because I first have to get used to hear different tones and then I have to try reproducing these tones to get my message across.
But, despite this difficulty we have a great language helper and we enjoy the learning!

mercredi 16 septembre 2009

Simon et la moto

Les zems ou zemidjans sont un moyen de transport essentiel au Bénin.
Les zems sont des moto-taxis qui permettent de se déplacer rapidement en ville. C'est très peu cher et cela procure des sensations très fortes (en particulier à Cotonou mais là on arrive à éviter les embouteillages et c'est quand même moins stressant que de conduire).


Une des choses qui a donc fasciné Simon dès son arrivée au Bénin, ce sont les motos. Rapidement, il a commencé à s'asseoir à califourchon sur les accoudoirs d'un siège comme s'il était sur sa moto. Ensuite il s'est mis à porter un casque. Pour cela il utilise une bassine ou un seau (voir la photo).
Il y a quelques temps Hilary a du prendre un zem. Après coup elle me racontait comment ça s'était passé. Entendant cela, Simon a demandé à, lui aussi, prendre un zem avec Mummy. Hilary lui répond alors que ce ne sera pas possible maintenant car on n'a pas de casque assez grand pour lui. A ce moment là Simon dit « prendre bassine » c'est-à-dire qu'il peut prendre une de ses bassines au lieu d'un casque.


Et, comme le montre cette photo, Simon emmène aussi Benjamin faire de la moto (sans casque!).

Pour finir, deux derniers petits commentaires:

  1. Quand on propose à Simon de monter sur une vraie moto, il refuse car il a peur (peut-être parce que c'est pas lui qui conduit).

  2. Même si le casque n'est pas la façon la plus culturelle de conduire une moto, on commence à en voir. Je dirais même qu'à Parakou après une semaine riche en accidents de motos, on a commencé à voir beaucoup plus de casques.

dimanche 6 septembre 2009

Rentrée et économie

D'après ce que je comprends, les autorités béninoises font un gros effort pour l'éducation et la scolarisation des enfants. C'est une tâche importante dans un pays où la majorité de la population à moins de 20 ans.
Il peut y avoir débat les méthodes éducatives mais le taux de scolarisation est important. De plus, les campagnes de scolarisation des filles sont efficaces et de plus en plus d'entre elles vont à l'école. D'ailleurs notre enseignant de langue nous a dit que dans son village, tous les enfants sont à présents.

Comme la rentrée des classes approche, on voit apparaître en ville au bord des routes des stands qui vendent des fournitures scolaires (cahiers, crayons, matériels divers). En discutant avec notre enseignant, j'ai vu apparaître les difficultés qui peuvent apparaitre dans la scolarisation. En effet, ce sont les familles qui doivent équiper les enfants.

En zone rurale, à cette époque de l'année, les récoltes de coton ou de maïs n'ont pas commencé donc les revenus des familles sont très faibles. La rentrée crée donc des tensions financières.
Un autre problème se pose aussi pour les personnes qui vivent à la campagne. Dans ces régions le coût des fournitures est plus important qu'en ville. Ainsi, un cahier de 100 pages qui coûte entre 950 et 1100 F CFA à Parakou peut coûter 1750 F CFA dans le Nord ce qui ajoute d'autant sur les dépenses des familles.

Certes, des ONG aident parfois mais ça reste ponctuel.

samedi 5 septembre 2009

My many names

Coming to Benin, I've discovered that I now have a lot of different (but somewhat related) names.

In Beninese culture, it's not polite to call someone older than you by his or her name. So, our language helper calls Hilary ''Maman'' and myself ''Papa''.

I can also be called ''Papa Simon'' or ''Papa Benjamin''. And in Monkolé, the language we are learning, I can also be named ''baai Wòru'' or ''baai Sàbi''. 'baai' means 'father of', 'Wòru' means 'the first son' and 'Sàbi' means 'the second son'.

And a few days ago I went to a shop and as I came in the shop-keeper greeted me saying ''bonjour Papa Wòru''

dimanche 30 août 2009

Mes noms


Mes parents m'ont donné un seul prénom mais maintenant que je suis au Bénin, il y a plusieurs façons de m'appeler.

D'abord mes collègues m'appellent Marc ce qui est le plus évident.

Dans la culture béninoise, il n'est pas poli d'appeler quelqu'un de plus âgé de soi par son prénom.
Ainsi Esther qui est notre aide-ménagère appelle Hilary 'Maman' ou m'appelle 'Papa' et notre enseignant de langue fait de même.

Mais je peux aussi être appelé 'Papa Simon' ou 'Papa Benjamin' car je suis le papa de Benjamin et Simon. Et si on le dit en monkolé se sera 'baai Simon' ou 'baai Benjamin'.

Enfin, et toujours en monkolé (et c'est presque la même chose en bariba), le premier fils est appelé Woru et le second Sabi. Je peux donc aussi être appelé 'baai Wòru' ou 'baai Sàbi'.

Bref, on peut donner cette formule:

Marc = baai Wòru = baai Sàbi = baai Simon = baai Benjamin = Papa Simon = Papa Benjamin

PS: quant à Hilary, c'est iyei Wòru ou iyei Sàbi

PPS: en monkolé, 'baa' c'est 'papa' et le 'i' de 'baai' indique 'de' donc baai Simon c'est papa de Simon

PPPS: (ok c'est un peu long): Simon a noté qu'Hilary m'appelait "chéri" et du coup il m'appelle "Papa chéri" (et le plus souvent il oublie 'papa')

vendredi 21 août 2009

Noms chrétiens (2)

Dans un post récent (voir le 17 juillet) je parlais du fait qu'on voit fréquemment des noms chrétiens ou des références au Christianisme dans la rue. Quelques autres exemples que j'ai glané ça et là.

J'ai toujours un peu peur de croiser sur les routes du Bénin des camions d'essence. En effet, les citernes sont souvent rouillées et semblent peu adaptées au transport de produits inflammables. Le long du boulevard de France à Cotonou j'ai vu un de ces camions qui attendait son chargement avec à l'arrière de la remorque l'autocollant ''produits inflammables'' et juste en dessous était peint "Dieu me protège''.

Une pancarte intéressante que j'ai lu près de Allada (en allant à Cotonou): « Mini Casse God's Power ». Encore une fois une référence au Christianisme dans la publicité.

Sur la portière d'un camion qui roulait à 10 km/h dans Cotonou, on pouvait lire « seule l'heure de Dieu compte » Peut-être est-ce une façon d'expliquer les délais de livraison.

PS: si je connaissais l'arabe je pourrais aussi comprendre les nombreuses citations ou phrase écrites sur les camions qui descendent du Niger. Malheureusement l'apprentissage de l'arabe n'est pas encore dans mon programme.

mercredi 19 août 2009

Christianity in Benin

In his book West African Christianity (Maryknoll, N.Y.: Orbis Books, 1983), Lamin Sanneh argues that Christianity has been in Africa since the first century CE. As a consequence, Christianity has been mixed with local cultures and it is not surprising to see many references to Christianity in advertising or on many other places.
A few examples of Christianity being used or referred to in daily life.

There is a company that sells petrol and its name is JNP. It took me a long time to discover that JNP stands for Jehova Nissi Petroleum. Jehova Nissi refers to the name of a place in the Old Testament and means ''the Lord is my banner'' (see Exodus 17:15).

In Cotonou I saw a building site and one of the companies responsible for the building of a bloc of flats is Betsaleel Building. Here again a reference to the Old Testament and especially to the man in charge of building the Israelites' tabernacle (see Exodus 31:2-5; 35:30-33; 36:2-5).

Lastly, Hilary bought some clothes pegs recently and the photo below shows what we could read:

lundi 17 août 2009

Noms chrétiens (1)


Lamin Sanneh dans son livre West African Christianity (Maryknoll, N.Y.: Orbis Books, 1983) montre que le christianisme n'est pas une importation récente en Afrique mais qu'il est présent dès le premier siècle de notre ère. Partant de cela, il montre que le christianisme s'est mélangé aux cultures locales et qu'il en est donc une composante très importante.

Il me semble qu'on trouve une illustration de cela dans le fait qu'il y a de très nombreuses références chrétiennes qui sont visibles ou lisibles dans les rues. Voici deux exemples un peu détaillés et d'autres suivront une autre fois.

Au mois de mai, en quittant Cotonou pour Parakou j'ai vu de nombreux chantiers de construction mais l'un d'eux à attirer mon attention (voir la photo illustrant ce post). En effet, le nom du promoteur est Betsaleel Building. La référence est à un homme de l'Ancien Testament qui était responsable de la construction du tabernacle des Israélites (voir dans le livre de l'Exode les références 31:2-5; 35:30-33; 36:2-5).

Un autre exemple est fourni par la société JNP. JNP est une société qui distribue des carburants et qui possède plusieurs stations service dans la région de Parakou. Pendant longtemps j'ai vu ce sigle et le logo mais une fois j'ai vu que JNP signifie Jehova Nissi Petroleum. Jehova Nissi ("Le Seigneur est ma bannière" en traduisant l'hébreu) est un nom donné à un endroit dans l'Ancien Testament (voir livre de l'Exode 17:15).

samedi 15 août 2009

Résumé de la semaine


Quelques problèmes d'accès à internet et le fait que les cours de langues sont très prenants (et très intéressants) expliquent que j'ai peu eu l'occasion de publier des choses sur le blog. Voici un rapide résumé de la semaine

Quand j'étais au Bénin en 2006, plusieurs personnes avec lesquelles je me trouvais on fait cela et les enfants aiment beaucoup se faire photographier.
Mardi dernier, j'étais dans un village avec Simon et j'ai vécu une scène surprenante. En effet, c'est Simon qui a été pris en photo par des enfants béninois. Ils avaient un téléphone portable avec appareil photo et s'en sont servi pour photographier Simon très content de faire la star.
Comme quoi, les choses ont beaucoup changé au Bénin avec l'arrivée des téléphones portables.

Les cours de langues se passent bien même si c'est fatiguant et même si la notion de progrès est encore lointaine. Je posterai prochainement plus sur les cours de langues.
Malgré les difficultés, je dois reconnaître que nous avons un très bon enseignant. Il sait parler et écrire le monkolé ce qui est pas mal pour nous aider avec la grammaire. En plus, il veut que nous ayons une bonne prononciation et il insiste donc sur l'oral et les tons.
Une des difficultés du monkolé est que c'est une langue tonale mais il veut que dès le début nous travaillons les différents tons. Plus de détails à venir.

PS: la photo de Simon qui fait la star a été prise par nos soins pendant un voyage.

jeudi 6 août 2009

Nouvelles rapides / quick update

The last two weeks have been quite busy. We went down to Cotonou to do some shopping and to deal with some administrative tasks. Then we came back home for the week-end and then went to a training in the North-West of Benin.

Now we're back home and we've started language learning. We're going to learn Monkolé which is one of the many languages spoken in Northern Benin.

* * *

Nous venons de passer une quinzaine de jours avec beaucoup de déplacements. On a d'abord passé cinq jours à Cotonou pour régler des questions administratives et faire des courses. J'espère pouvoir écrire un peu plus prochainement. Ensuite, et après un week-end de repos à Parakou, on a eu un séminaire de formation dans le Nord-Ouest du Bénin.

Maintenant on est de retour chez nous et on est de plain-pied dans ce que le manuel de fonctionnement de SIM Bénin-Togo appelle Language and Culture Learning (ou LCL soit Apprentissage Linguistique et Culturel). On a donc commencé les cours de langue monkolée ce qui représente un défi et demande une autre organisation car on a réussi à faire garder les garçons par une jeune béninoise.

Et puis, toujours dans cette phase de LCL, je suis en train de lire un livre très intéressant qui est African Friends and Money Matters, Observations from Africa de David Maranz (International Academic Bookstore | SIL International Dallas, TX: 2001). Le livre traite des questions financières et économiques dans les relations entre Africains et Occidentaux.

dimanche 19 juillet 2009

''Le football, un langage universel''

« Le football, un langage universel » est le slogan choisi par l'opérateur de téléphonie mobile MTN pour faire sa pub sur de très nombreux panneaux d'affichage. Cet opérateur est sponsor de la coupe du monde de football en Afrique du Sud. On retrouve l'appel à l'universalité du football ce qui est un peu une formule classique.

Il n'est donc pas surprenant qu'au Bénin (comme en Angleterre ou en France) on voit beaucoup de personnes qui portent des maillots de foot (vrais ou copiés). Je me suis demandé si les maillots que je pouvais voir avait un lien avec l'actualité du foot.

Désolé pour les fans français de foot, mais on note qu'il n'y a pas de maillot de clubs de Ligue 1 française (ou presque pas car j'ai vu un maillot du PSG et un du Mans où des joueurs béninois jouaient).
On trouve majoritairement des maillots de clubs de la Premier League anglaise. Dans ce groupe, Chelsea très présent (ce que j'attribue à un effet Didier Drogba, joueur de Côte d'Ivoire) et Arsenal est aussi présent (peut-être du fait d'Abedayor qui est un joueur togolais). Par contre on voit peu personnes portant des maillots de Manchester United ou de Liverpool. Serait-ce l'absence de joueurs d'Afrique de l'Ouest?

Enfin, les maillots du Real Madrid et du Barça sont importants. Parlant de football espagnol, le Barça semble très apprécié ici car un opérateur de mobile que j'utilise m'a envoyé des messages fêtant les victoires du club en Liga et Champions' League.
Et puis un jour on avait vu un défilé spontané dans les rues à Parakou juste après que le club remporte la saison de foot en Espagne.

vendredi 17 juillet 2009

Les deux frères

Après la naissance de Benjamin, il y avait un moment que j'attendais avec impatience et anxiété; c'était le moment où les deux frères allaient interagir (jouer ensemble est un peu prématuré).
Eh bien, Simon et Benjamin commencent à bien se reconnaître et à bien s'apprécier. Par exemple, dans la voiture Simon fait des gestes et des grimaces à Benjamin qui alors rigole ou alors Benjamin cherche Simon pour ''parler'' avec lui. Simon. Parfois avec Hilary on se dit que les moments des repas ne vont plus être des moments où on pourra tenir une conversation.

Les deux frères regardant une vidéo

A la maison, Simon aime beaucoup faire des câlins et parler avec son frère. Il aime beaucoup venir lever son petit frère le matin (et voudrait d'ailleurs le lever dès que lui-même est réveillé). Lorsqu'il voit Simon, Benjamin pousse des cris de joie et fait des sourires.

Par contre, il semble déjà que Benjamin veuille prendre les jouets de Simon ou pire encore prendre le « Petit prince » de Simon (son doudou favori). Du coup, cela annonce peut-être des moments de disputes entre frères.

jeudi 16 juillet 2009

Premier League in Benin

While we were still in the UK, lots of articles were written about the English Premier League. Many were considering this championship to be the most important in the world.

When you look at people in the streets here in Parakou, you realize that the Premier League is also important in Benin (certainly more than the French Ligue 1).
Many people are wearing shirts (genuine or not) of some Premier League clubs. The most visible club is Chelsea and I think it could be because of Didier Drogba from Ivory Coast in West Africa. I also see people wearing Arsenal shirts (maybe because of the Togolese player Abedayor) but few from Manchester United and Liverpool.

So it seems that the Premier League is really an important football league in the world. Though, to be fair, Barcelona F.C. is also an important club here and I saw a gathering of people into town celebrating Barcelona's victory in the Spanish Liga some weeks ago.

lundi 13 juillet 2009

Language

Simon parle de plus en plus et de mieux en mieux. Un des bénéfices de l'installation au Bénin c'est qu'il a du faire des efforts pour parler en français. En effet, il y a des personnes autour de nous qui ne comprennent pas l'anglais. Simon, qui était devenu un peu paresseux et ne parlait presque plus qu'en anglais avant le départ, a donc refait des progrès en français.

Quelques détails amusants:
  • On a un gardien de nuit dans la concession qui allume une lumière tous les soirs à 19h00. Un soir où j'étais absent, suite à une question de Simon, Hilary répond en anglais à Simon qui demande ce qui vient de se passer. Mais Hilary lui dit que c'est le “gardien” ce à quoi Simon dit “gardien Papa says French” soit Papa dit "gardien" en français. Donc il se sent capable de corriger ses parents quand ils mélangent les langues.
  • Un matin, il veut qu'il Hilary lui lise un livre donc Simon dit “Mummy read book” (soit Mummy lis-moi un livre). Étant occupée à autre chose elle dit non et Simon répond “Mummy look at book” (Mummy regarde un livre avec moi) pensant qu'Hilary pourrait accepter de regarder un livre mais pas de le lire.

* * *

Simon's bilingualism is going well. Being in a French-speaking West African country means that Simon had to stop being lazy and just use English to communicate. So since we've arrived his French has improved and he makes more and more sentences.
He is also very good at using his language skills and his knowledge of vocabulary. One morning he says “Mummy read book”. But because she was busy, Hilary answers “no”. It didn't really bother Simon who then said “Mummy look at book”

vendredi 10 juillet 2009

Internet


Until now, we've used various types of internet access (good old dial-up, satellite at some friends' house) but now we've decided to use a mobile phone that is GPRS-enabled. It can be used as a modem and so our laptop can go online. It's good to be able to connect from home and not to have to travel. The only downside is that it's quite slow (but we'll get used to it)

* * *

L'adaptation au Bénin c'est aussi trouver des moyens de se connecter de temps en temps à internet. On est capable de vivre sans internet mais c'est quand même utile de se connecter de temps en temps pour envoyer des nouvelles (ou mettre à jour les blogs). On n'a pas d'ADSL donc les débits sont très lents. Jusqu'à présent, on a utilisé trois moyens de se connecter:
  • Ligne téléphonique filaire et modem classique: c'est lent et pas toujours fiable mais on n'a pas à ce plaindre. Par contre, Facebook, Flickr etc. c'est niet! Il suffit d'acheter une carte avec des unités pour se connecter.
  • Ligne satellite: certains de nos collègues ont un accès satellite en grande partie parce qu'ils travaillent dans le domaine de la radio. Du coup, parfois on peut utiliser leur connexion.. C'est pas mal du tout. Hilary a parfois pu mettre à jour Flickr et aller sur Facebook mais on n'a pas toujours eu autant de succès.
  • Ligne téléphonique mobile (accès via GPRS): plusieurs opérateurs proposent des téléphones GPRS c'est-à-dire qui permettent de se connecter à internet. Le téléphone peut être utilisé comme un modem et permet donc de se connecter. On a pensé que c'est ce qu'on allait utiliser pour éviter de dépendre des autres pour se connecter et de devoir chercher quelle est la possibilité qu'on peut utiliser à un moment t.

L'installation n'a pas été trop complexe mais a pris du temps. On m'a donné un téléphone avec Bluetooth ce qui facilite la connexion (pas de câbles). Il m'a fallu trouver une carte SIM d'un opérateur qui offre ce service et dans le même temps il y avait une pénurie de carte SIM et les revendeurs faisaient monter les pris. Ensuite, au moment de demander à l'opérateur de mettre à jour le téléphone, il y a eu une panne qui a duré plusieurs jours mais maintenant ça marche (mais le débit est leeeennnnt)

samedi 4 juillet 2009

It's getting chilly!

We're still in Parakou and because of slightly unreliable internet access I haven't been able to update this blog as regularly as I wanted to.
So a quick update:
  • We're getting used to the climate which is very good news. In fact when the temperature in around 25°C or below, we're thinking that it's getting a bit chilly!
  • We've been able to have our crates and we've emptied them. So the house is now decorated with our stuff and Simon found some of his favourite toys.
  • And we found a car. I will have to collect it in Cotonou in the coming days.

Résumé des semaines précédentes

J'ai peu eu l'occasion de mettre à jour ce blog car la connexion internet est un peu erratique et je suis parfois fatigué de chercher une connexion. J'ai bon espoir que les choses changent quand je parviendrai à installer l'internet via le téléphone portable ce qui nous permettra de nous connecter à la maison.
Alors voici un résumé des dernières semaines:
  • Nous commençons à nous acclimater. Je dis « acclimater » parce qu'on commence à bien se faire au climat. Pour preuve, les jours où il fait 25°C je serais bien tenté de mettre une petite laine car je trouve qu'il fait presque froid.
  • Nous avons pas mal avancé en ce qui concerne notre installation. Nous avons récupéré nos caisses et donc les affaires qui étaient dedans ce qui nous a permis de décorer la maison et de donner à Simon des nouveaux jouets qu'on avait emmené avec nous.
  • Nous avons aussi presque fini d'acheter une voiture. Là aussi ça c'est fait sans problème étant donné que j'avais sur les conseils de plusieurs collègues utilisé les services d'un transitaire pour acheter la voiture. Je vais aller la récupérer à Cotonou dans les jours à venir.

mercredi 24 juin 2009

Poule aux oeufs d'or

Durant la semaine dernière j'avais vu à plusieurs carrefours dans Parakou des affiches qui parlaient de « la poule aux oeufs d'or ». Cette « poule aux oeufs d'or » est le nom que porte la loterie nationale béninoise.

Samedi dernier en revenant de faire quelques courses on a croisé un défilé avec des voitures qui avaient de autocollants « la poule aux oeufs d'or ». Dans ce défilé il y avait des cavaliers à cheval, une voiture de pompier, un camion avec des engins de travaux. Tout cela prenait sens quand on lisait que ce défilé organisé par la loterie avait pour thème de célébrer les investissements permis par la loterie.

Sans vouloir faire de l'européano-centrisme, c'est en quelque sorte, un fonctionnement proche de la loterie britannique (ou celles d'autres pays) qui utilise une partie de ses bénéfices pour soutenir des projets artistiques ou sportifs.

vendredi 19 juin 2009

H20

Water is very important and since we arrived in Benin, we've seen that we must take great care of it. Because there are water cuts, we have big buckets full of water (see photo below). During the first four days in our new house, we could only use water from our storage which was an interesting experience. All went well but we were very pleased to see water coming again from the tap. We must also drink filtered water which means that we have to have filters in the house to purify the water.

* * *

L'eau est indispensable à la vie et nous en consommons des quantités importantes.

Ici au Bénin l'eau fait l'objet de beaucoup d'attentions. Mme si nous avons l'eau courante il est cependant recommander de boire de l'eau filtrée.

Au début, pour aider Simon boire, on lui a donné une gourde l'effigie de Charlie et Lola qui est son dessin animé préféré. Durant les premières nuits, Simon m'a réveillé plusieurs fois pour boire et remplir sa gourde. Benjamin lui boit très souvent la nuit pour calmer sa soif. Bref, les deux petits hommes gèrent leur hydratation (même si du coup on dort fréquemment la nuit).

Avoir l'eau courante (ce qui est notre cas) ne nous met pas à l'abri des coupures d'eau. C'est pour cela qu'on trouve aussi des grands seaux en plastiques qui contiennent des réserves d'eau pour les cas de coupure. On doit alors se laver, faire la vaisselle partir de ces bidons (voir photo).
C'est ce qu'on a du faire dans les premiers jours de notre installation dans notre maison car il y a eu cinq jours de coupure d'eau c'est-à-dire pour nous cinq jours pendant lesquels nous avons du vivre sur les réserves. a s'est bien passé mais c'est un peu stressant (surtout vers la fin).


Ca nous a aussi permis de prendre des bonnes habitudes d'économie d'eau dès le début, habitude qui seront encore plus utiles dans le Nord du Bénin où l'eau est encore plus rare.

samedi 6 juin 2009

Pluie


Hier soir (vendredi) on a eu plusieurs fortes pluies pendant la soirée et la nuit.
Peut-être que c'est la saison des pluies qui pourrait commencer (mais je ne suis absolument pas spécialiste). Même si on a déjà eu des pluies depuis notre arrivée, plusieurs disent qu'elles sont en retard cette année.


Dans l'après-midi, on a vu de plus en plus de nuages sombres s'accumuler ce qui peut être annonciateur de pluies mais parfois les nuages ne font que passer.
En rentrant à la maison en fin d'après-midi, on a eu juste le temps de s'installer que la pluie est tombée très fort pendant de longues minutes. Simon n'était pas rassuré par le bruit de l'eau sur le toit en tôle et Benjamin s'est tenu calme.
Plus tard pendant que je faisais la vaisselle avec Simon on a entendu la pluie venir vers nous: un bruit de plus en plus fort qui avance jusqu'à ce que la pluie tombe vraiment. Un son très impressionnant à entendre (et que Simon avait un peu de mal à interpréter).

Si c'est la saison des pluies qui commence, cela signifie qu'il va bientôt pleuvoir deux ou trois fois par semaine et que cela va durer comme cela jusqu'en septembre-octobre (les pluies les plus importantes se situant en août).

Les plus concernés par la question de savoir quand la saison des pluies commence sont les agriculteurs. Pour eux, il est intéressant de semer le plus tôt possible pour essayer de négocier des prix plus avantageux lors de la récolte. Ils doivent donc essayer de savoir quel est le moment le plus favorable sachant qu'en semant trop tôt les graines ne vont pas germer et la récolte sera perdue.

PS: j'ai eu une discussion très intéressante avec un étudiant du nord du Bénin qui travaille l'été dans les champs. Il m'a expliqué les différentes cultures possibles avec les avantages et les inconvénients. J'y reviendrai plus tard.

PPS: la photo n'est évidemment pas une photo de la pluie à Parakou mais une de la pluie dans le Lake District

mercredi 3 juin 2009

Portable au Bénin

En comparant ce que je vois à présent au Bénin et ce que j'avais vu en 2006, une des choses qui frappe c'est le développement du téléphone portable. En 2006, on voyait des gens avec des portables et certains louaient leur téléphone pour servir de cabines téléphoniques.
A présent, on voit des portables partout. Un des opérateurs (MTN) annonce avoir 1 million de clients sur une population de 8 millions.

On a emmené avec nous l'un de nos mobiles qu'on avait en Europe, l'idée étant d'acheter une carte SIM béninoise. Il y a au Bénin plusieurs opérateurs de téléphonie mobile, les plus importants étant Moov, MTN et Bell Bénin.

Je suis allé dans une boutique Moov. Là en trois minutes j'ai eu ma carte SIM. On m'a demandé une pièce d'identité que je n'avais pas (mais ça n'a pas posé de problème) et dans quel quartier de Parakou j'habitais (Sinagourou). J'ai payé 1000 francs CFA et le tour était joué.

On peut remarquer la facilité d'avoir une carte et le coût. Et pour renforcer cette idée, un téléphoner basique coûte 15000 F CFA et j'ai vu un panneau annonçant un arrivage de téléphones à 8500 F CFA. Il est intéressant de comparer avec les tarifs en Europe.

Comme plusieurs l'ont dit, l'Afrique fait un saut direct par la téléphonie mobile sans passer par les lignes fixes. Et comme me l'a expliqué le vendeur, il est possible d'accéder à internet via son mobile ou même d'utiliser sa carte SIM dans un modem USB pour aller sur internet via son ordinateur (solution qui pourrait nous intéresser).

PS: je dois aussi dire que mon téléphone (Orange) était bloqué et que j'ai du le faire débloqué ce qui m'a couté 5000 CFA.

PPS: pour évaluer les prix, un euro = 656 francs CFA

Mobile phone

Now when you're in Parakou or Cotonou, you can see many people with at least one mobile phone. MTN says in one of its advert that they now have 1 million people who subscribed their offer.

We bought a SIM card for one of our phones. It did cost us 1000 F CFA (around £1) and after delocking the phone we can phone and text from Benin which is great.
If we want to buy a phone, you can find a basic one costing 15,000 F CFA.

mardi 2 juin 2009

Nous sommes à Parakou

Quelques notes rapides pour dire que:
  • Nous sommes à Parakou et que nous resterons là pendant quelques mois. C'est là que se trouve la principale base de notre mission.
  • Nous venons d'emménager dans le nord de la ville sur une des concessions de la mission. Nous avons une très belle maison qui vient d'être refaite pour nous. On a deux chambres et un bureau, une cuisine, un grand séjour et une véranda ombragée que les garçons (et nous aussi) aiment bien.
  • Nous avons des collègues qui nous aident beaucoup à nous adapter et nous installer.
Du côté des petits défis à relever, on a des coupures de courant tous les trois jours (c'est organisé comme cela par le réseau électrique qui a quelques difficultés en ce moment) et nous avons aussi eu des coupures d'eau ce qui demandent d apprendre à vivre avec des réserves.
Plus de nouvelles et de posts quand on aura plus de facilités avec l'internet.

* * *

We're in Parakou and we will be staying here for a few months. We've moved into our house which has been refurbished for us. It is really nice and it's really good to have our own home although it is quite challenging with many things to do and discover in terms of shopping, transport etc. And we're also experiencing water cut which is not always easy (but we have some water storage to help us).

mercredi 27 mai 2009

Bonne arrivée!


Au Bénin, quand quelqu'un arrive pour une visite, on dit toujours « bonne arrivée! »

C'est donc ce que l'on a entendu à l'aéroport, dans les maisons d'accueil de notre mission et dans de nombreuses autres occasions. Dès que des béninois(es) nous voient ils nous disent « bonne arrivée » ce qui est très encourageant.

C'est aussi ce que nos collègues à Parakou avaient préparé quand nous y sommes arrivé le 23 mai. En effet, le soir on a eu une petite fête avec banderole d'accueil comme le montre la photo.

PS: de l'aveu même de nos collègues, notre arrivée a aussi été utilisée comme prétexte pour fêter l'anniversaire de notre directrice. Mais même comme cela c'était très agréable de faire connaissance avec plein de collègues.

mardi 26 mai 2009

Bon voyage

English translation, see below

Nous sommes arrivés au Bénin le jeudi 21 mai vers 22h40 (heure locale soit 23h40 heure de Paris).

J'avais quelques craintes notamment parce que selon les sites internet et forum de voyageurs, la compagnie Afriqiyah Airways n'était pas la meilleure. Sur notre trajet Gatwick-Tripoli-Cotonou, Je peux dire que notre expérience avec Afriqiyiah a été très bonne.
  • Pas de retard
  • Pas de problème avec les bagages (et on n'a pas eu à s'en occuper entre Londres et Cotonou
  • Bons repas
  • En plus un des deux avions étaient un A320 récent avec écran individuel et possibilité de choisir sa musique ou ses vidéos. Simon a bien aimé regarder des dessins animés et écouter Vivaldi

Et puis on a pu aussi voir les avantages à voyager avec une compagnie qui est issue d'une autre culture que la culture européenne. En effet, tout le personnel était au petits soins pour nous nous faisant passer devant tout le monde et nous évitant certains contrôles trop pointilleux. Et tous les stewards étaient prêts à venir saluer et parler avec Benjamin. Je doute qu'on aurait eu cela sur Air France.

Enfin, nos premiers pas à Cotonou n'ont pas été trop difficile car un collègue qui connait Cotonou nous attendait. A présent nous sommes à Parakou

* * *

We arrrived in Benin last Thursday. The journey was quite long (we left Bedford at 6.30am and landed at 10.15pm in Cotonou) but everything went smoothly. The boys coped very well and Simon liked flying from Gatwick to Tripoli while watching videos and listening to some music.
We now are in Parakou (in the centre of Benin)

vendredi 15 mai 2009

Tent(e)

English translation below

Simon aime les routines
ce qui est normal chez un enfant. Conséquence logique, si on perturbe sa routine il n'aime pas du tout et nous le fait savoir.

Avec le départ pour le Bénin, des choses nouvelles vont se passer et on est loin de savoir en détail tout ce qui va changer. Par contre, on sait que Simon devra dormir sous une moustiquaire. Pour familiariser Simon avec le concept de moustiquaire, on a fait deux choses:
  • Montrer des photos de lits avec moustiquaires comme celle-là par exemple.

  • Essayer de montrer à Simon qu'une moustiquaire c'est comme une tente. Une des soeurs d'Hilary nous a bien aidé sur ce coup-là. Après quelques réserves, Simon a accepté de venir sous la tente.

On verra dans quelques jours si notre préparation a marché ou pas.

* * *

Usually Simon doesn't like change. So we tried to prepare him to sleep under a mosquito-net.
We showed him photos of people sleeping under mosquito-net. We also asked one of Hilary's sister to come with her tent so that Simon could see what it looks like to be under a tent (or a mosquito-net).

mercredi 13 mai 2009

Faire le point

A une semaine du départ (le 21 mai) il est difficile de savoir où on en est. En effet, les garçons nous occupent toujours autant et on a encore pas mal de choses à faire.

D'abord, les choses positives:
  • Les caisses sont en route pour le Bénin; la compagnie qui les transporte nous l'a confirmé.
  • Les billets d'avion, les passeports et les visas sont réglés donc cela veut dire que on peut partir.
  • Les traitements préventifs contre le palu sont déjà en route sauf pour moi qui vais commencer dans quelques jours.
Donc on est prêt à partir et prendre l'avion.

Les choses qui restent encore à régler sont beaucoup de petits détails comme envoyer des lettres pour changer les adresses, préparer les valises, classer nos affaires et se débarrasser de ce qui est inutile. Donc pas forcément des choses liées au départ pour le Bénin mais des choses importantes à faire et le temps court.

Et puis il y a une fois encore le feuilleton de la voiture. On avait déjà eu l'importation de la voiture (voir ici, et enfin ). Cette fois il s'agit de se débarrasser de la voiture. Le plan qui nous est paru le plus simple est de la donner à un(e) ami(e) d'une façon qui nous pose le moins de soucis et nous prenne le moins de temps.

A côté de cela, on est très heureux avec les garçons. Ce qui est bien avec les garçons c'est qu'ils nous évitent de trop stresser. En effet, Simon a toujours des choses à raconter ou des commentaires à faire. Et Benjamin jargonne beaucoup et fait des sourires!

vendredi 1 mai 2009

Le monde merveilleux de Simon

Vivre avec Simon est merveilleux!
Avant d'écrire davantage de choses, je précise que dans tout ce que je vais écrire il n'y a aucune ironie mais plutôt de l'émerveillement face à Simon.


Comme je l'ai déjà dit, il est souvent de bonne humeur (sauf quand il est malade), il est serviable (faire la vaisselle est toujours une activité qui marche).

Il aime aussi beaucoup son petit frère et aime faire des câlins à ses parents. Bref, tout est bien!

Mais depuis quelques semaines, les choses ont pris un aspect encore plus intéressant. Dans un premier temps, deux expressions sont apparues et Simon les utilise à profusion. Il s'agit de "eally nice" (soit "really nice") et de "licious" ("delicious"). Ensuite, se sont ajouter "mazing" (pour amazing"), "super" et quelques autres encore.

Alors en ce moment, tout est "eally nice": le porridge au petit-déj, le pain et le beurre, les ballades dans la forêt, la poire, le fromage, un verre d'eau. Et en général, au cours d'un repas, il y a souvent des plats qui sont "licious"

Les fleurs qui sont dans la maison sont "pretty flower, eally nice". Les arbres à côté de la maison sont "mazing".
Et je regardais un tableau de la Cène avec Jésus et les disciples et expliquait ce que c'était. Après que j'ai dit à Simon que Jésus mangeait avec les disciples, Simon a dit "licious" parlant du repas.

Donc en résumé, vivre avec Simon c'est vivre dans un monde merveilleux et franchement, du point de vue des parents c'est très agréable.

mercredi 29 avril 2009

Et soudain tout s'accélère


Comme je l'avais écrit il y a deux semaines, nous connaissons la date de notre départ. Nous allons partir le 21 mai 2009 pour Cotonou au Bénin.
Après plusieurs mois d'attente, le moment du départ approche et tout s'accélère d'un seul coup! Il apparait qu'il reste beaucoup de choses à faire et peu de temps.

La semaine dernière, Hilary a pu finir de préparer nos caisses de fret c'est-à-dire le fret qui contiennent des affaires que l'on veut emmener. Les caisses partiront le 7 mai et arriveront au port de Cotonou le 29.
Dans les caisses, on a essentiellement pris des affaires pour les garçons (des livres et des vêtements qu'on n'est pas sûr de trouver sur place) et pour nous des choses qu'il est plus avantageux de faire venir avec nous.

A présent, et avant la phase de préparation des bagages, on est en train de régler pleins de détails administratifs comme par exemple essayer de réserver un "sky cot" pour Benjamin, finir les vaccins, faire des provisions de photos d'identité, faire les visas etc. Et bien évidemment, c'est dans ces moments où le temps devient précieux que les garçons nous ont refait des rhumes et ont eu des nuits très agitées.

Enfin malgré tous les changements en cours et à venir, Simon (comme le montre la photo) sait prendre le temps de découvrir des nouvelles peluches.