samedi 16 avril 2011

Miscellanées

Quelques pensées qui me sont venues ces dernières semaines.

Verdure et début de printemps à Jouy-le-Moutier

Quand nous avons quitté le Bénin (vers la mi-février), dans notre propriété, et tout autour, la saison sèche avait commencé à faire disparaitre les herbes, les plantes, les fleurs. En plus, nous avions eu un feu de brousse qui a détruit pas mal de buissons autour de nous. Par conséquent, une des choses qui m'a frappé dans le sud du Bénin et au Ghana c'était la
végétation verdoyante!
A plus forte raison, en arrivant en Europe ce qui m'a impressionné (et même davantage que les différences de températures) ce sont les
prairies vertes notamment quand on passait en Auvergne. Quelque chose que je n'avais plus vu depuis fort longtemps.

Les routes au Bénin ne sont pas toujours faciles pour la conduite (c'est un euphémisme!) et c'est
très agréable de rouler en Europe sur de belles routes.Même si les autoroutes sont ennuyeuses par moment, c'est agréable de conduire. Je ne regrette donc pas les trous, les pistes de sable de la route inter-état que l'on emprunte pour aller au village.
Cependant, j'ai trouvé que
la conduite peut être stressante en Europe. Pas de risque de chèvres ou de moutons qui traverseraient la route, pas de risque de camions arrêtés dans un virage. Mais il y a beaucoup d'informations à prendre en compte: signalisation au sol, signalisation sur les côtés, compteur de vitesse etc. .
On m'a dit que c'est un phénomène dit "information overload" qui commence à être pris en compte par les services routiers.

Il y a des choses qui sont
un tout petit peu plus compliquées en France qu'au Bénin. Par exemple pour recharger mon téléphone à Cotonou, si je suis à un feu rouge je peux acheter du crédit en quelques secondes (ou même me faire transférer du crédit). J'ai testé le rechargement par internet; pratique mais alors un peu compliqué (ou en tous cas plus compliqué que baisser sa vitre, donner l'argent, prendre la recharge et taper le code).
De même, c'est agréable de pouvoir prendre les transports en commun (y compris le tram de Nancy). Mais, il y a quelques jours,
je me suis pris à regretter les zems béninois qui sont capables de me conduire porte-à-porte où je veux. Bon pour être honnête, certains zems (taxi-motos) ne connaissent pas la ville.

Sur la route dans la banlieue de Cotonou avec un taxi-moto sur la droite

samedi 9 avril 2011

Voyages

Il semble qu'une grande part de mon temps est faite de déplacements. C'est le cas au Bénin mais c'est encore plus le temps depuis deux mois.

Comme prévu, on devait commencer un séjour en Europe de 4 mois début mars.
Hilary et les garçons sont rentrés en Angleterre mais moi j'ai fait un détour de 5 jours par le Ghana pour une conférence.
La conférence était extrêmement intéressante.
J'ai seulement pu voir un tout petit peu du Ghana. C'était intéressant de venir en Afrique de l'Ouest anglophone. On était dans un très beau centre de conférence avec beaucoup de verdure ce qui était très différent du nord du Bénin.

Pour moi comme pour Hilary, Simon et Benjamin, on a expérimenté une chute rapide des températures entre l'Afrique de l'Ouest et l'Europe. La réacclimatation s'est faite sans trop de problèmes. En plus on sait qu'on évite une saison chaude (on avait déjà dépassé les 43°C dans la maison avant qu'on ne parte)!
A présent, les températures printanières et le soleil qui nous accompagne depuis pas mal de temps sont très appréciables.

On a passé du temps avec nos familles et depuis trois semaines on se déplace en France pour visiter des amis, des églises et pour présenter notre travail.
Une crainte qu'on pouvait avoir concernait les garçons et leur attitude pendant les voyages. Ils ne semblent pas trop perturbés à condition qu'on leur trouve des aires de jeux (où dépenser leur énergie).
Début mai, on va retourner en Angleterre et fin juin ce sera le retour au Bénin.

Enfin, on peut quand même suivre un peu de ce qui se passe au village car les téléphones fonctionnent bien. C'est toujours agréables d'entendre les voix de nos amis même à distance.