lundi 24 mars 2014

Hébreu, araméen, yorouba et monkolé

Contrairement à ce que le titre pourrait suggérer je ne fais pas la liste des langues étrangères que je connais (encore que je ne serais pas contre le fait de connaître ces quatre langues).

Samedi dernier je faisais un enseignement avec les responsables de notre église et nous étudions Actes 6. Vers la fin, un des participants pose une question qui m'amène à parler de la ou les langues que parlaient les Juifs du premier siècle de notre ère. J'explique qu'ils parlaient soit le grec soit l'araméen, langue qui est apparentée à l'hébreu ancien.

Je ne sais pas ce que les participants ont compris de mes explications sur la relation entre l'hébreu biblique et l'araméen, mais il me semble que j'ai expliqué les choses d'une façon qu'ils ont pu adapter à ce qu'ils connaissent. En effet, l'un d'eux expliquait à un autre que l'araméen c'est un peu comme le monkolé en relation avec le yorouba.

En effet, le monkolé est une langue qui dérive du yorouba. Pour quelques informations supplémentaires, lire ici.

mercredi 19 mars 2014

Série de posts sur les mariages

L'année dernière j'avais écrit plusieurs posts sur les mariages dans notre région.

Comme nous sommes au mois de mars et que les travaux agricoles sont presque tous terminés, c'est le moment où beaucoup de mariages vont avoir lieu. D
éjà nous sommes invités à deux mariages dans notre village au mois de mai.
 
Voici donc quelques posts qui parlent de cela:
  • La préparation des faire-parts et des cérémonies (à lire ici).
  • Des commentaires sur une fête pour deux couples qui se mariaient le même jour (à lire ici)
  • Le déroulement d'une cérémonie (à lire ici et )


lundi 17 mars 2014

Les pâtes

Il y a quelques temps j'avais publié plusieurs posts sur des repas que l'on mange souvent: akassa, ouaké, igname pilé.

Un plat que l'on mange assez souvent est la pâte. La pâte est faite à partir de farine et est accompagnée d'une sauce. La pâte que l'on mange le plus souvent est la pâte de maïs faite à partir de farine de maïs. Je copie la recette d'un livre que l'on a à la maison:

Pâte simple:
4 tasses d'eau
1 tasse de farine (mil ou maïs)

Diluer la moitié de la farine dans un peu d'eau froide
Verser la bouillie ainsi obtenue dans l'eau bouillante et cuire pendant 15 minutes environ. Enlever un peu de ce mélange. Ajouter alors petit à petit le reste de la farine. Si c'est trop sec, rajouter encore un peu de bouillie.
D'après
Cuisine africaine adaptée du Bénin, Marianne Diem (SIM Bénin-Togo, 1999 p43)

Voici une photo de pâte accompagnée d'oeuf et de foie.




Récemment, nous avons mangé un autre type de pâte qui est la pâte de farine de manioc. Je n'ai pas de recette mais par contre on la voit sur cette photo.


lundi 10 mars 2014

Les inquiétudes se prolongent encore



Tas de coton dans le champ d'un ami (photo prise en janvier 2011)

Il y a un peu moins de deux ans, j'avais écrit un post qui s'intitulait 'Avril, mai et l'anxiété recommence' (le post se trouve ici).
Dans ce post j'expliquais qu'à partir du mois d'avril ou de mai, alors qu'on commence à espérer l'arrivée des premières pluies, nos amis commencent à s'inquiéter pour la saison agricole. En effet, c'est une période de forte incertitude qui commence.

Les incertitudes et les inquiétudes ne cessent pas pour autant après que les pluies sont arrivées et bien installées. Si depuis le mois de novembre de l'année dernière les récoltes de coton ont commencé, il y a eu beaucoup d'inquiétudes par rapport aux suites de la récolte. En effet les problèmes se sont accumulés et ce n'est qu'à la mi-février que les récoltes ont pu commencer à être acheminée vers les usines. Au début les transporteurs ne voulaient pas convoyer le coton pour des raisons financières et ensuite les usines (pour différentes raisons) ne démarraient pas l'égrénage. Finalement tout a pu se régler.

Et pendant ce temps, les tas de coton s'accumulaient dans les champs et des vols ou des incendies avaient lieu ce qui pouvait réduire à néant tout le travail de l'année et entraîner des pertes financières très importantes.

Tout ceci permet de comprendre pourquoi les derniers mois ont été riches en inquiétudes pour nos amis agriculteurs qui se trouvaient souvent pris au piège dans des conflits qui les dépassaient.

lundi 3 mars 2014

6 mois de différence

Dans notre région, il y a toujours des saisons très contrastées. La preuve avec les deux photos qui suivent:



Le 15 août dernier on avait eu une énorme pluie et la propriété et ses alentours étaient sous les eaux pendant plusieurs heures.



Le 11 février dernier on brûlait toutes les herbes sèches qui se trouvaient là où six mois avant il y avait l'inondation.

En ce moment on voit le soir beaucoup de feu qui sont allumés pour brûler les herbres à proximité des maisons de façon à les protéger des feux de brousse. De même, une fois que toutes les récoltes ont été rentrés, les champs sont brûlés avant la prochaine saison des pluies.