jeudi 21 décembre 2017

Retrouver la tête ou la santé

Préambule: l'idée de ce post est d'Hilary qui a eu ce trait d'humour en monkolé. Je ne fais que l'adapter.

La semaine dernière Eve était chagrinée car un personnage en carton qu'elle utilise parfois pour jouer était déchiré. Il avait, comme le montre la photo, perdu la tête.



Après quelques manipulations et avec un peu de scotch, Eve a été consolée et le personnage a retrouvé la tête.



En monkolé, on pourrait dire "Lafɛ̃ɛ í ba iri" c'est-à-dire cette personne a retrouvé la
tête. Ce qui est amusant c'est que l'expression "ku ba iri" signifie être guéri.
Le personnage de Eve a donc retrouvé sa
tête et été guéri.

mardi 12 décembre 2017

Entre l'enclume du changement de programme et le marteau de la connexion internet

Cette année scolaire est difficile.
Le titre de ce post est censé résumer les deux difficultés principales de cette année: d'un côté il y a des changements de programme importants et de l'autre notre accès à internet reste très très variable et peu fiable.

Petit à petit les nouveaux programmes sont mis en place. Cette année c'est Benjamin qui est le plus affecté.
Qui dit nouveau programme dit non seulement changement dans le contenu mais aussi changement dans la méthode de travail. Sur ce dernier point il m'a fallu un long moment pour comprendre comment suivre le programme et comment organiser les choses.
En plus, le nouveau programme fait beaucoup appel à des contenus ou des activités qui sont disponibles en ligne. Et plusieurs des choses qu'il faut faire en ligne sont suffisamment bien faites pour que ça vaille vraiment le coup d'essayer de les faire.

Et c'est là qu'intervient le "marteau de la connexion internet". On ne peut pas savoir quelle sera la vitesse de notre accès internet et on n'a aucun moyen de la prévoir. Par conséquent on ne peut pas savoir quelles activités pourront être faites ou non.
La seule solution c'est d'essayer et d'utiliser différents moyens et voir ce qui marche. Et parfois on a la bonne surprise d'avoir du haut débit et comme cela Simon peut regarder une vidéo sur YouTube, vidéo suggérée dans le cadre de son cours de musique.

Alors on essaie chaque jour d'avancer au mieux en gérant les contraintes.

lundi 4 décembre 2017

A propos des achats en cours de route

Une chose qui est surprenante lorsqu'on voyage au Bénin, en particulier lorsqu'on voyage du nord au sud, c'est le fait qu'il est possible d'acheter facilement (et même sans sortir de la voiture) divers produits au bord de la route. Par contre les produits en vente sont souvent très localisés.

Ainsi, il y a principalement un village entre Allada et Bohicon dans lequel on peut acheter des ananas. C'est certainement possible ailleurs mais dans ce village il y a de très nombreux stands où l'on peut acheter.
De même il y a deux ou trois endroits au nord de Savè où on peut acheter de très bonnes arachides grillées.

Enfin, c'est au sud de Dassa que l'on peut facilement acheter du gari et du tapioca (deux produits dérivés du manioc). Sur une portion d'une dizaine de kilomètres on trouve des dizaines des stands (comme sur la photo qui suit) où sont mis en vente des sacs de gari et des sacs de tapioca.



L
orsque je voyageais en bus récemment, j'ai été très intéressé de voir comment le commerce du gari s'est adapté à l'utilisation croissante des bus.
Alors qu'on quittait Bohicon, un assistant du chauffeur a fait le tour du bus et a demandé qui voulait du gari et/ou de tapioca et combien de sacs. Lorsqu'on est arrivé près d'un stand, une heure de route plus tard, une dame attendait avec les commandes. Je suppose qu'elle avait été prévenue par téléphone et en quelques secondes le paiement a eu lieu.

Alors que nous avons été plusieurs fois à Cotonou cette année, nous avons nos habitudes. On achète le gari toujours au même endroit et souvent on nous fait cadeau de tapioca (et même de couli-couli récemment qui sont des résidus de la production d'huile d'arachide qui forment des sortes de biscuits très allongés et secs).