mardi 27 mars 2018

Inflation?

Ce post aurait peut-être gagné à avoir des photos mais je n'ai pas eu le temps d'en faire ni d'en rechercher dans mes archives.

Ces derniers jours nous avons commencé notre long voyage vers l'Europe. Après une étape d'une journée et demie à Parakou nous sommes arrivés à Cotonou.


Au cours des jours derniers deux petits épisodes amusants m'ont fait pensé à l'inflation.

En arrivant à Parakou j'ai remarqué que beaucoup des chauffeurs de taxi-moto portait une chemise qui semblait être l'uniforme officiel de leur profession. C'est d'ailleurs un tissu assez joli: jaune pour que les taxi-moto soient visibles et avec un chevalier dessiné dessus pour, peut-être, rappelé que le cheval est l'emblème de la ville de Parakou.
Alors que je négociais le prix d'une course très courte le chauffeur a refusé de me faire le prix que j'ai eu l'habitude de payer. En effet il m'a dit qu'il y avait eu la réforme et il a accompagné ces mots d'un geste désignant son uniforme.
Donc la livraison de nouveaux uniformes semble être un facteur d'inflation.

Par contre, en voyagant vers Cotonou Hilary a acheté des arachides en passant à un péage (lire ici pour des explications un peu plus complètes). Je me suis fait la réflexion que le prix des arachides n'a pas changé depuis 2009. On paye toujours 500 francs CFA (soit moins d'un euro) pour les trois sachets d'arachides grillées.
Là, l'inflation est inexistante ou très faible car on n'a pas pris soin de mesurer s'il y avait toujours la même quantité d'arachides par paquet.

jeudi 22 mars 2018

Routines avant le départ

Dans quelques jours nous allons partir en Europe pour quatre mois. Depuis quelques jours on se prépare donc assez activement pour ce départ.

Une des choses importantes à faire est de nettoyer la maison et différentes autres parties de la concession. C'est donc l'occasion de faire le tri de tout ce que l'on a accumulé au cours de ces deux dernières années.
Cela commence à devenir une routine car on avait fait de même il y a trois ans (lire ici). Au fur et à mesure des déchets encombrants s'accumulent et quelques semaines avant le départ on fait appel à une ONG locale qui vient enlever ce que l'on a mis de côté pour ensuite s'occuper du tri, de la valorisation et de l'élimination.

Et puis il y a une autre routine dont je me passerai bien (voir ici pour un précédent).
Vingt-quatre heures après que l'on ai fait partir nos déchets, Hilary a repéré un serpent dans la propriété. J'ai seulement été capable de localiser là où il se cachait et d'appeler des amis pour qu'ils viennent le tuer.
Mes deux amis ont tué le serpent et m'ont ensuite dit que c'est un serpent non dangereux. A la suite de cela ils m'ont dit de le jeter hors de la propriété ou de le brûler. C'est cette dernière solution que j'ai choisie comme le montre la photo ci-après.



Ce qui amusant c'est que le lendemain, voyant les cendres et les restes du serpent un ami m'a dit qu'il fallait le brûler davantage encore.
C'est la preuve que les serpents sont des animaux qui sont détestés dans notre région.